Le ministre de l'Industrie pharmaceutique, Ali Aoun, a fait état, jeudi à Alger, de la régulation des importations pharmaceutiques nationale et de la réduction de la facture d'importation de 40% en 2022 par rapport à 2019, pour atteindre 1,2 milliards USD alors qu'elle s'élevait à près de 2 milliards USD. Dans son intervention sur les principales réalisations du secteur lors des travaux de la rencontre Gouvernement-Walis, M. Aoun a fait savoir que la facture d'importation en 2022 avait atteint 1,2 mds usd, contre près de 2 mds usd en 2019, ce qui a permis d'économiser 800 millions usd, soulignant que le budget alloué à la gestion du ministère était de 250 millions DA, soit 2 millions usd seulement, avec pas plus de 100 travailleurs, ce qui permet au ministère de l'Industrie pharmaceutique d'être «un investissement rentable pour l'Etat». La création du ministère de l'Industrie pharmaceutique a permis, en un laps de temps court, de relancer le secteur et de relever les défis pour préserver la sécurité sanitaire à travers le renforcement du tissu industriel pharmaceutique, la levée des obstacles face aux investisseurs et l'accélération de la mise en service des nouvelles unités de production. Il a relevé que le nombre d'entreprises pharmaceutiques activant dans le domaine de la production s'élevait à près de 200 entreprises, dont 137 spécialisées dans la production des médicaments permettant de couvrir plus des deux tiers des besoins nationaux. Ces chiffres sont appelés à augmenter pour atteindre 69 nouveaux projets d'investissements, dont 42 projets de fabrication des produits pharmaceutiques et 27 projets de production des équipements médicaux, précise M. Aoun. Le nombre de médicaments de fabrication locale a également augmenté avec 2.889 médicaments sur un total de 3.641 médicaments figurant sur la nomenclature nationale, précise le ministre. Par ailleurs, le ministre a rappelé les principaux fondements de la nouvelle stratégie de son département ministériel reposant sur trois grands axes, à savoir la poursuite de la promotion de l'investissement et de la production pharmaceutique nationale, le renforcement de la couverture des besoins nationaux en produits pharmaceutiques et équipements médicaux nécessaires, et la mise en place d'un plan d'action pour l'exportation des produits pharmaceutiques et des équipements médicaux.n