Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Israël detenait plus d'un million de prisonniers palestiniens injustement depuis l'année 1948 4 900 Palestiniens incarcérés dans les geôles israéliennes
A en croire le dernier rapport de groupes de défense des droits des Palestiniens, environ 4 900 Palestiniens, dont de nombreux enfants et des femmes, sont actuellement incarcérés dans les prisons israéliennes. Pour la journée du prisonnier palestinien, la Commission palestinienne des affaires des détenus et des ex-détenus, la Société des prisonniers palestiniens, l'Association de soutien aux prisonniers et des droits de l'homme d'Addameer et le Centre d'information palestinien de Wadi Hilweh à el Qods ont estimé dans un rapport qu'environ 4 900 Palestiniens étaient incarcérés dans les prisons israéliennes dont 31 femmes et 160 mineurs de moins de 18 ans. Or, plus de 1 000 détenus administratifs, dont six enfants et deux femmes, figurent parmi les prisonniers palestiniens. La détention administrative est une politique inhumaine exercée par les autorités d'occupation sionistes les détenus sont en prison sans inculpation ni jugement jusqu'à six mois, une période qui peut être prolongée à plusieurs reprises. La détention a lieu sur ordre d'un commandant militaire et selon des preuves inconnues. Il parait que certains prisonniers ont été maintenus en détention administrative pendant 11 ans. Les groupes de défense des droits des Palestiniens ont noté que le nombre de prisonniers palestiniens ayant passé plus de 20 années consécutives en prison a atteint 400, en plus des dizaines d'anciens détenus qui ont été de nouveau arrêtés en 2014 et ont passé plus de 20 ans en deux périodes. Le nombre de prisonniers condamnés à la réclusion à perpétuité s'élève à 554. Les prisonniers palestiniens, poursuit le rapport, comprennent 23 détenus de longue date, qui ont été arrêtés avant la signature des accords d'Oslo sous la médiation des Etats-Unis en 1993. L'on signale que les autorités israéliennes développaient leurs méthodes d'abus contre les prisonniers palestiniens afin d'affaiblir leur résistance à lutter pour leurs droits. Les autorités carcérales israéliennes maintiennent les prisonniers palestiniens dans des conditions déplorables, sans normes d'hygiène appropriées. Ils sont soumis à la torture, au harcèlement et à la répression systématiques. Fin mars 2023 l'Addameer ainsi que le groupe d'aide juridique pour les droits de l'homme, al-Haq, ont publié un communiqué conjoint lors de la 52e session du Conseil des droits de l'homme de l'ONU qui fait état de ces mauvais traitements et souligne que l'entité sioniste jouit d'une impunité en l'absence d'action internationale. Ils ont noté que diverses institutions israéliennes cherchent à dissimuler leurs actes de torture malgré les preuves flagrantes. L'on estime que l'Entité israélienne a détenu plus d'un million de Palestiniens depuis le jour de la Nakba (la Catastrophe) en 1948, qui marque l'usurpation de la Palestine par Israël. Tout au long de cette période, des centaines de détenus ont trouvé la mort sous la torture et en raison d'une non-assistance médicale dans les centres pénitentiaires d'Israël. Les détenus palestiniens ont constamment recours à la grève de la faim illimitée pour exprimer leur indignation. Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani a réagi à ce rapport alarmant dans un tweet récent. Il a notamment pointé du doigt le silence observé par les pays occidentaux face aux crimes d'Israël contre les Palestiniens. «Le silence assourdissant observé par ceux qui se posent en défenseurs des droits de l'homme dans les pays occidentaux vis-à-vis de la violation généralisée et organisée des droits des Palestiniens par le régime sioniste se poursuit», a-t-il dénoncé. «Ces prétendus défenseurs des droits de l'homme sont-ils au courant du sort d'environ 5 000 Palestiniens, dont 31 femmes et 160 enfants, retenus captifs par le régime sioniste ?», s'est-il interrogé. «L'histoire et les êtres humains consciencieux en seront les juges». IL FAUT METTRE FIN IMMEDIATEMENT AUX CRIMES QUOTIDIENS DES SIONISTES À l'approche de la Journée internationale d'al-Qods, qui a eu lieu la mi avril 2023, le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir Abdollahian a souligné la nécessité d'une action immédiate de la part de la communauté internationale et des gouvernements islamiques pour soutenir le peuple opprimé de la Palestine et pour mettre fin aux crimes quotidiens des sionistes. Il a également souligné l'impératif d'examiner d'urgence la situation actuelle de la Palestine à l'ONU, à l'Organisation de la coopération islamique et dans d'autres institutions internationales responsables. Hossein Amir Abdollahian a envoyé des messages séparés au secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, au secrétaire général de l'Organisation de la coopération islamique Hussein Ibrahim Taha, et aux ministres des Affaires étrangères des pays musulmans à l'approche de la Journée internationale d'al-Qods. Dans ses messages, il s'est dit profondément préoccupé par la situation actuelle en Palestine à la suite des actions criminelles du régime sioniste. Le chef de la diplomatie iranien a dénoncé les actions criminelles du régime sioniste contre la nation palestinienne, y compris les assassinats, les meurtres, l'arrestation de personnes et la destruction de leurs biens, ajoutant que Téhéran les considérait comme contraires aux principes et aux normes du droit international et humain. Il a souligné que l'Iran condamne ces actions violentes et barbares du régime israélien contre la nation palestinienne, qui les prive de leurs droits inhérents, y compris le droit à la vie, le droit à l'autodétermination, le droit à des moyens de subsistance et le droit au travail. Il a appelé à une action immédiate de la part de la communauté internationale et des gouvernements islamiques pour soutenir le peuple opprimé de Palestine, arrêter les crimes quotidiens des sionistes, et aussi pour discuter de toute urgence de la situation actuelle en Palestine auprès des Nations unies, de l'Organisation de la coopération islamique et d'autres institutions internationales responsables. A rapporté l'agence iranienne.