« Malade cherche désespérément pochette de sang » : c'est le cri de détresse lancé par des patients, des chirurgiens des trois hôpitaux référés de la wilaya et des membres actifs dans le créneau du « don de sang au sein du mouvement associatif. Malgré les campagnes de sensibilisations initiées par des organismes, la société civile et des associations pour inviter les citoyens à faire preuve de solidarité et de générosité pour offrir un peu de leur sang pour sauver des vies humaines, la banque enregistre un manque chronique de cette matière vitale. Renforcer les banques de sang grâce aux dons réguliers de sang est le premier objectif de l'agence. Malgré une population importante et des moyens conséquents, la banque de sang accuse toujours un déficit, du fait que les donneurs se font de plus en plus rares. La majorité des donneurs le font parce qu'ils ont un membre de la famille ou un ami qui a besoin d'une poche de sang. En effet, faute de transfusion sanguine à temps et en quantité suffisante, l'état de santé des malades peut se détériorer et évoluer vers des complications graves : cardiaque, hépatique et rénale. Outre les transfusions, les malades doivent avoir un apport médicamenteux en fer pour éviter notamment les complications. Tous les praticiens affirment de manière unanime que les contraintes liées à l'indisponibilité de poches de sang sont un véritable dilemme, car devant l'urgence, aucun produit ne peut remplacer le sang. Alors que les besoins en sang sont énormes pour sauver, notamment des accidentés de la route et des malades comme les thalassémiques, les donateurs ne sont pas légion. Une rareté qui a conduit le centre de transfusion sanguine de la wilaya à tirer la sonnette d'alarme à plusieurs reprises. N. Malik