Le système éducatif pédagogique de l'école algérienne est en train de se métamorphoser, complétement, à travers un nouveau plan bien défini et forgé par le ministère de l'Education nationale. Un nouveau mécanisme de traitement pédagogique, une nouvelle vision, réflexion et orientation de l'école algérienne, et une base de données nouvellement mise en place par le ministère de l'Education nationale pour identifier le niveau de chaque élève dans chaque matière, pour traiter le phénomène de déperdition scolaire et, aussi, pour relever le niveau primaire, moyen et secondaire, voilà les points essentiels établis dans le nouveau plan de remède du ministère de l'Education nationale, dont les détails ont été fournis, hier, à l'APS par le directeur de l'enseignement primaire au ministère de l'Education nationale, en l'occurrence Mohamed Daifallah. Faisant une déclaration sur le nouveau plan du ministère de l'Education nationale, le responsable de l'Enseignement primaire, en l'occurrence le Directeur Mohamed Daifallah, a fait état de l'élaboration «d'une base de données» révélant la nature «des difficultés» relevées chez les élèves ayant passé l'examen d'évaluation des acquis afin d'y remédier à compter de l'année scolaire en cours. Dans un entretien accordé hier à l'APS, le responsable auprès du ministère de l'Education nationale, a précisé que le mécanisme de traitement pédagogique, qui entrera en vigueur à partir de l'année scolaire 2023/2024, pour les élèves de première année du cycle d'enseignement moyen, s'appuie sur «une base de données» qui révèle de manière précise la nature des difficultés identifiées chez chaque élève dans chaque matière afin d'y remédier. Précisant dans son entretien avec l'Agence presse, le Directeur de l'Enseignement primaire a indiqué que «le traitement pédagogique dans le cycle de l'enseignement moyen se fait sur la base des résultats mentionnés dans les livrets d'évaluation des acquis des élèves de la cinquième année primaire à travers les recommandations, des réseaux analytiques des matières pour les élèves classés dans les deux appréciations, maîtrise partielle et maîtrise minimale, et ce, par l'exploitation des ressources numériques disponibles dans la plateforme numérique du ministère», exprime-t-il. «La base de données de chaque matière sera soumise au directeur du collège pour une lecture à l'effet de combler les lacunes», note l'intervenant. Ledit responsable à la tutelle a déclaré que «les résultats de cette catégorie d'élèves seront examinés par les conseils de classe qui se tiendront la première semaine de la rentrée des enseignants avant de mettre en place une approche permettant de remédier aux difficultés durant l'année scolaire. Pour ce faire, chaque enseignant sera doté de la base de données de sa classe, ciblant les élèves ayant les mêmes difficultés liées à certains acquis fondamentaux de la matière. Des groupes composés des élèves concernés par le traitement pédagogique seront formés avant d'entamer l'opération selon un protocole pédagogique.», dit-il. A titre d'exemple, 7 critères ont été définis pour améliorer «la capacité de lecture», explique le même responsable. «Il s'agit, dira Mohamed Daifallah, pour l'élève de lire des unités linguistiques complètes de manière continue, et que cette lecture continue soit liée au sens et à la signification des mots et des phrases», ajoute-t-il. Et pour améliorer le niveau des élèves et surmonter les difficultés d'apprentissage, le Directeur chargé de l'Enseignement primaire a suggéré et exigé à la fois l'implication des différents intervenants dans une «coordination étroite», note-t-il, tout en insistant sur la nécessité d'«assurer les conditions favorables à sa réussite, d'autant que tous les acteurs suivent une formation dans ce domaine», conclut Mohamed Daifallah.