Le ministère de l'Education nationale explique que les cours de remédiation font partie des obligations pédagogiques de l'enseignant. Cependant, le département de Nouria Benghabrit ne fait pas des samedis et mardis après-midi des jours obligatoires pour dispenser ces cours d'accompagnement aux élèves en difficulté d'apprentissage. Les horaires de la remédiation pédagogique, nous explique-t-on, ne sont pas intégrés en dehors du volume horaire de l'enseignant. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Une précision qui s'impose suite à la polémique que cette circulaire a suscitée auprès des syndicats du secteur qui refusent de travailler «durant leurs jours de repos garantis par la loi». Or, le ministère de l'Education nationale explique qu'aucune obligation n'a été donnée aux enseignants pour travailler durant leurs jours de repos. La remédiation pédagogique, nous dit-on, fait partie des obligations pédagogiques des enseignants. Cependant, ces cours ne vont pas augmenter le volume horaire des enseignants ni de l'élève. Ce sont des cours de remise à niveau des élèves dans les matières fondamentales qui seront intégrés dans le calendrier de l'enseignant selon le volume horaire qui lui a été attribué. «L'enseignant ne va pas travailler plus que son calendrier horaire», nous précise-t-on. La ministre de l'Education nationale a souligné que ce dispositif était le résultat d'un travail mené par des experts, durant plus de quatre ans. Un dispositif qui s'impose pour remédier au déficit relevé dans l'acquisition scientifique et pédagogique des élèves. La circulaire recommande au personnel pédagogique d'identifier les difficultés des élèves à travers l'analyse des résultats d'évaluation ou par l'exploitation des tableaux des prérequis notamment pour les classes dites charnières. Le ministère de l'Education explique que cette mesure s'inscrit dans le cadre de la réalisation de l'école de qualité et de l'application du principe d'équité aux enseignants, en application de la circulaire-cadre portant mise en place d'un dispositif de remédiation et de suivi pédagogique des élèves. Pour rappel, la circulaire 247/002 destinée aux directeurs de l'éducation, aux inspecteurs de l'enseignement primaire et moyen, ainsi qu'aux directeurs des établissements du moyen, appelle à la mise en place d'un dispositif durable de remédiation, dans le cadre du projet de l'établissement pour l'accompagnement des élèves en difficulté d'apprentissage. la remédiation pédagogique, qui doit être mise en œuvre à partir de cette semaine, concerne les élèves dont l'évaluation a révélé des difficultés d'acquisition des connaissances ou de méthodes, aussi bien au cours de l'année scolaire que lors du passage aux niveaux supérieurs, notamment entre les cycles de la 1re et 2e année primaire et de 1re année moyenne, où le taux de redoublement est très important. L'objectif, c'est aussi de réduire le taux d'échec et de déperdition scolaire. Un phénomène qui touche près de 600 000 élèves annuellement. S. A.