Nombre d'organisations non-gouvernementales, ONG, dont Reporters sans frontières (RSF), et d'institutions internationales, dont la Cour pénale internationale, assistent, en complices, au génocide perpétré par l'occupant sioniste contre la population de Ghaza.18 journalistes palestiniens ont été assassinés depuis le 7 octobre par l'entité sioniste, et aucune réaction de la part de certaines ONG, qui disent militer pour la liberté de la presse, pour dénoncer le génocide. Plus de 7 000 civils palestiniens, dont près de 3 000 enfants, et près de 3 000 femmes ont été tués par l'entité sioniste depuis le 7 octobre, et aucune réaction de la part de la Cour pénale internationale. Une conférence a eu lieu en Algérie au sujet de la Cour pénale internationale. Les participants à la conférence internationale sur «la compétence de la Cour pénale internationale sur les territoires palestiniens», organisée mercredi à Oran, ont affirmé que la Cour pénale internationale (CPI) ignore les crimes commis contre le peuple palestinien et ne les traite pas. Le Dr Leila Osmani, Pr à l'Université d'Oran 2 et présidente du comité scientifique de la conférence, a souligné que le procureur de la CPI a «ignoré» l'ouverture d'une enquête sur les crimes de l'occupation sioniste contre le peuple palestinien, même s'il s'agit d'un dossier prêt sur le plan judiciaire depuis 2021, note l'APS. La même intervenante a souligné que ce procureur «n'a pas réagi ni pris aucune mesure judiciaire» pour examiner les crimes commis contre le peuple palestinien sans défense, malgré l'achèvement de toutes les procédures liées à l'affaire déposée par l'Autorité palestinienne auprès du tribunal en 2018. Le Pr Osmani a appelé les juristes intéressés à défendre les droits du peuple palestinien à «travailler sur d'autres alternatives juridiques internationales, face à l'échec de la CPI, notamment le dépôt de plaintes contre l'occupation devant les tribunaux de pays qui s'appuient sur la compétence universelle ou les pressions politiques et médiatiques sur l'occupation, ainsi que la révision des relations diplomatiques avec elle». Pour sa part, le président du Centre arabe des sciences médico-légales de la ville palestinienne de Ghaza, le Dr Abdelkader Saber Djerada, a appelé, dans une intervention par visioconférence, «les juristes intéressés à défendre le peuple palestinien à rechercher une idée pour la coopération judiciaire, afin d'enquêter sur les crimes commis contre les palestiniens sans défense, eu égard aux contraintes qui empêchent de statuer sur ces crimes au niveau de la CPI, permettant l'arrestation des criminels et leur renvoi devant les instances judiciaires pour être punis pour leurs crimes». Il a, en outre, souligné que «les crimes de l'occupation contre le peuple palestinien, y compris les crimes actuels à Ghaza et dans d'autres régions de Palestine, n'affectent pas la détermination des palestiniens et leur quête pour recouvrer leurs droits et, surtout, l'établissement de leur Etat indépendant sur leurs terres». Le Directeur général de l'Institut palestinien de recherche sur la sécurité nationale, le Dr Habes Charouf a, pour sa part, mis l'accent dans son intervention, via la même technologie, sur le nécessité de saisir le procureur de la CPI afin qu'il intervienne et ouvre une enquête immédiate sur les crimes commis par l'occupation sioniste, des crimes qui relèvent des prérogatives de la CPI et du domaine de ses compétences. Le même intervenant a ajouté que «l'incapacité internationale à poursuivre l'occupation sioniste pour ses crimes et le soutien de certaines grandes puissances à cette entité ont amené cette dernière à persister dans son comportement barbare et à se considérer au-dessus des lois internationales et des sanctions». Le Dr Mohammed Rafiq Choubaiki de l'Université islamique internationale de Malaisie, s'est montré, dans une intervention à distance, sceptique quant à la capacité de la CPI à appliquer le droit international à l'occupation sioniste, même si la volonté de ceux qui en sont responsables était présente, compte tenu «des difficultés juridiques et politiques et du parti pris des grands pays pour l'occupation , ainsi que le manque de moyens juridiques et logistiques de la Cour pour arrêter les personnes accusées de ces crimes». Ce dernier a appelé les palestiniens et ceux appelant à la paix et à la justice dans le monde à «continuer à documenter les crimes contre le peuple palestinien en vue de traduire un jour leurs auteurs en justice», note l'APS. Dr Ahmed Chaalal, Recteur de l'Université d'Oran 2 «Mohamed Benahmed», a exprimé, de son côté, le soutien du peuple algériens au peuple palestinienet de la famille universitaire algérienne à la lutte contre l'entité sioniste. Il a également réaffirmé la solidarité de la famille universitaire avec les victimes de l'agression sioniste contre la population sans défense de Ghaza, note l'APS. Pour rappel, cette conférence internationale a été organisée par l'Unité de recherche sur l'Etat et la société de l'Université d'Oran 2 et l'Unité d'études arabes et régionales de l'Institut palestinien de recherche sur la sécurité nationale, avec la participation de professeurs d'universités du pays et de l'étranger.