Des représentants de la société civile, des organisations non-gouvernementales (ONG) et des barreaux de plusieurs pays, dont l'Algérie, conduit par l'avocat Gilles Devers, se sont rassemblés autour d'un panel et se sont mobilisés pour la cause palestinienne et pour défendre le peuple sans défense de Ghaza et de Cisjordanie contre les crimes de guerre qu'il subit, depuis un mois déjà, par l'armée colonisatrice sioniste, où le collectif des robes noires compte déposer une plainte devant la Cour pénale internationale (CIP) pour ce prochain jeudi.L'annonce a été faite avant-hier par l'avocat Gilles Devers lors d'une déclaration accordée à l'APS, où le représentant du panel des barreaux a précisé que le but de la plainte qui sera déposée jeudi devant la Cour pénale internationale (CPI) contre les crimes de l'entité sioniste à Ghaza par un panel de barreaux de plusieurs pays, dont l'Algérie, des représentants de la société civile et des ONG, est «de pousser la CPI à appliquer le droit international face à la puissance des armes et de l'argent», dira-t-il à l'APS. «Cette plainte a pour but de demander, d'une part, au procureur de la CPI d'user des prérogatives de son instance, afin d'imposer le droit international et celui des minorités face à la puissance des armes et de l'argent qui est en train de commettre un véritable génocide contre les Palestiniens, et d'autre part, de dire aux Palestiniens qu'ils ne sont pas seuls face à la barbarie des sionistes», a stipulé l'avocat de Lyon, Gilles Devers. Selon lui, «les initiateurs de cette démarche ont tenu compte de plusieurs paramètres pour rédiger cette plainte, dont les définitions légales du concept de génocide et de jurisprudence», assure et rassure Me Gilles Devers. Expliquant la définition et le type de génocide par lesquels le panel des barreaux compte introduire leur plainte au niveau de la CPI et contre l'entité sioniste, le juriste français a précisé qu'«elle consiste à briser les conditions de vie des personnes avec un discours déshumanisant». Il s'agit d'un type de génocide le plus grave en matière de jurisprudence, «car il vise à placer les populations en dehors de l'humanité et de leur faire comprendre qu'ils n'ont plus leur destin entre leurs mains et ça s'accompagne d'un discours déshumanisant», explique-t-il. Commentant davantage sur ce type de génocide, le représentant des initiateurs de la plainte contre l'entité sioniste, a illustré que «dans ce type de génocide, il y a la privation de soins, des aliments, de l'énergie, la destruction de maisons, les déplacements forcés des populations, les bombardements contre des civils, le transfert des populations», détaille-t-il à l'APS. «L'occupant dans ce type de génocide vise à travers cette politique à priver le peuple de son droit à l'autodétermination», dira Me Gilles Devers, tout en soulignant que «les Palestiniens ont le droit de se défendre», dira-t-il avec précision avant de porter une note en disant que l'entité sioniste «est hors-la-loi sur toute la ligne, et ce dès le début». Avant de conclure ses déclarations à l'APS, l'avocat français a remonté dans le temps en rappelant qu'en 1948, l'entité sioniste avait commis des génocides et chassé quelque 750.000 Palestiniens de leurs terres, tout en évoquant que l'occupant sioniste ne fait que «reproduire ses vieux crimes défiant la légalité internationale», a indiqué le juriste Gilles Devers.