A Ghaza, où l'entité sioniste commet les crimes les plus abjects, les hôpitaux, hors de service du fait des bombardements sionistes, sont devenus des cimetières. Les hôpitaux qui ne disposent ni d'électricité, ni de carburant, sont assiégés par les sionistes qui tirent sur toute personne qui essaye d'en sortir. Des centaines de dépouilles de martyrs sont sur le sol. Ils ne peuvent ni être enterrés, ni être mis dans un autre endroit. Le bâtiment du service des maladies cardiaques complètement détruit. Le bâtiment du service des maladies cardiaques d'Al-Shifa, le plus grand hôpital de la bande de Ghaza a complètement été détruit par une frappe aérienne de l'armée sioniste, a affirmé dimanche, Youssef Abou Rich, un responsable dans le secteur de la santé à Ghaza, note l'APS. «Le bâtiment de deux étages du service des maladies cardiaques a été entièrement détruit dans une frappe aérienne» de l'armée sioniste, a déclaré M. Abou Rich, cité par des médias. Le directeur de l'hôpital Al-Shifa, Mohammed Abu Selmeia, a lui fait savoir qu'une frappe aérienne de l'occupation sioniste avait détruit samedi la principale conduite d'oxygène de l'hôpital, faisant peser une menace sur la vie des blessés et des patients à l'intérieur. L'armée sioniste cible toute personne se trouvant dans le complexe médical, ce qui empêche les médecins de fournir des services médicaux, a-t-il indiqué, ajoutant que les nouveau-nés et les patients qui dépendent d'appareils de survie risquent de mourir en quelques heures en raison d'une coupure totale d'électricité dans le complexe hospitalier. Attaques contre les hôpitaux de Ghaza: des responsables de l'ONU appellent à une «action internationale urgente». Les directeurs régionaux de trois agences de l'ONU ont appelé, dimanche, à une «action internationale urgente» pour mettre fin aux attaques contre les hôpitaux de Ghaza, théâtre d'une agression sioniste barbare depuis le 7 octobre dernier. Il s'agit d'un appel conjoint de Laila Baker du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), Adele Khodr du Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) et Ahmed Al-Mandhari de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). «Le monde ne peut pas rester silencieux pendant que les hôpitaux, qui devraient être des refuges, se transforment en scènes de mort, de dévastation et de désespoir», ont souligné les responsables de l'ONU. «Une action internationale urgente et décisive est nécessaire maintenant pour garantir un cessez-le-feu humanitaire immédiat, éviter de nouvelles pertes de vies humaines et préserver ce qui reste du système de santé à Ghaza. La violence doit cesser maintenant», ont-ils déclaré. Et d'ajouter qu'un «accès sans entrave, sûr et durable est nécessaire maintenant pour fournir du carburant, des fournitures médicales et de l'eau pour ces services vitaux». Citant les chiffres de l'OMS, ils ont noté qu'au moins 137 attaques contre les centres de santé à Ghaza ont été enregistrées au cours des 36 derniers jours, entraînant 521 martyrs et 686 blessés, dont 16 martyrs et 38 blessés parmi les agents de santé en service. «Nous sommes horrifiés par les dernières informations faisant état d'attaques contre et à proximité de l'hôpital Al-Shifa, de l'hôpital pédiatrique Al-Rantissi Naser, de l'hôpital Al-Quds et d'autres dans la ville de Ghaza et dans le nord de l'enclave assiégée, tuant de nombreuses personnes, dont des enfants», ont dénoncé les trois responsables. Les attaques contre des installations médicales et des civils sont «inacceptables et constituent une violation du droit international humanitaire, des droits de l'Homme et des conventions (pertinentes). Elles ne peuvent pas être tolérées», ont-ils conclu.n