Le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a évoqué, jeudi, les usines de traitement des produits non-ferreux dans les wilayas d'Annaba et de Constantine. Instruisant les responsables pour le lancement des activités de ces usines. C'était, a indiqué un communiqué du ministère de l'Energie et des Mines, lors de l'Assemblée générale ordinaire qu'il a présidée du groupe industriel minier ''Sonarem'', avec la participation du P-dg du groupe, des membres de l'Assemblée générale et des commissaires aux comptes. Félicitant, à l'occasion, le groupe ''Sonarem'' pour les résultats réalisés et le progrès enregistré dans les projets structurant et ceux relatifs à la transformation et à la valorisation des produits miniers. Mohamed Arkab, a fait savoir la même source, a mis l'accent sur la nécessité de la mise en service, sans délai, des usines de traitement des produits non-ferreux (Feldspath à Ain Barbar dans la wilaya d'Annaba et carbonate de calcium à El Khroub dans la wilaya de Constantine. « Il s'agit du parachèvement des usines inaugurées en 2023, notamment l'usine de bentonite à Maghnia dans la wilaya de Tlemcen et de carbonate de calcium à Oggaz à Mascara », a noté la même source. Durant cette assemblée générale ordinaire du groupe industriel minier ''Sonarem'', avec la participation du P-dg du groupe, des membres de l'Assemblée générale et des commissaires aux comptes, a poursuivi la même source, il a été procédé à l'examen et au débat de plusieurs dossiers. L'accent, lit-on à travers ce communiqué du ministère de l'Energie et des Mines, a été mis sur le parachèvement et le développement des projets structurant de Gara Djebilet à Tindouf, du projet du phosphate intégré de Bled El Hadba à Tébessa, du projet du zinc et du plomb de Tala Hamza de Oued Amizour dans la wilaya de Béjaïa, outre l'exploitation artisanale de l'or dans le Grand Sud (Tamanrasset, Djanet, Illizi et Tindouf). A la mi-février 2022, un communiqué de la Présidence de la République, a annoncé l'arrêt définitif, de l'exportation des déchets ferreux, à partir de la fin du mois mars de la même année. Ces déchets seront orientés vers le marché national pour appuyer l'industrie. « Cette décision sera appliquée en attendant la régulation du marché, conformément à une étude approfondie des exportations et des importations dans ce domaine », a précisé la même source. Le chef de l'Etat a, à l'occasion, instruit le ministre de l'Industrie d'engager immédiatement un recensement des producteurs dans les wilayas connaissant une importante dynamique industrielle en coordination avec les walis de la République. Il s'agit, a fait savoir la même source, de procéder à un inventaire national de toutes les spécialités, catégories et nature de produits électriques en Algérie, en vue d'interdire l'importation des produits fabriqués localement, et ce, en l'espace d'un mois. Et d'assurer une coordination permanente entre les secteurs de l'industrie, de l'énergie et du commerce pour élaborer une stratégie nationale intégrée pour la relance de l'industrie électrique a été mis en avant par le chef de l'Etat.