Le président du Conseil national palestinien (CNP), Rawhi Fattouh, a indiqué, lundi, que le bombardement du camp d'Al-Maghazi, samedi, à Ghaza par l'aviation de guerre sioniste, en pleine célébration de la fête de Noël, confirme que l'entité sioniste «ne respecte ni la religion, ni la dignité humaine». Cité par l'agence de presse Wafa, Rawhi Fattouh a ajouté que l'entité sioniste et ses alliés, «qui bloquent les résolutions onusiennes appelant au cessez-le-feu, assument devant l'Histoire la responsabilité du nettoyage ethnique et du génocide dans la bande de Ghaza». Appelant la communauté internationale à envoyer des équipes d'enquête afin d'examiner et de documenter de près l'oppression et le nettoyage ethnique, ainsi que le siège imposé à la bande de Ghaza pendant environ 80 jours, le président du CNP a alerté contre les risques de famine, de soif et de l'apparition d'épidémies «devenus de plus en plus menaçants». Selon l'agence de presse Wafa, le bombardement de l'armée d'occupation sioniste a touché une zone résidentielle densément peuplée, ajoutant que le bilan de 70 martyrs devrait s'alourdir. Le porte-parole du ministère de la Santé à Ghaza, Ashraf al-Qudra, a précisé que la frappe avait détruit «un pâté de maisons habitées» et que le bilan était «susceptible de monter» en raison du grand nombre de familles qui s'y trouvaient au moment du bombardement. Plus de 20.400 Palestiniens sont tombés en martyrs et environ 54.000 autres ont été blessés depuis le début de l'agression sioniste contre la bande de Gahza et de la Cisjordanie occupée, le 7 octobre dernier, selon les autorités sanitaires palestiniennes.