Faire d'une pierre deux coups. C'est la politique par laquelle le Médiateur de la République, Madjid Ammour œuvre, mène et revendique à la fois son travail de fourmis. L'écoute attentive et le traitement adéquat des requêtes des citoyens visent deux choses essentielles, la première est pour garantir une meilleure prise en charge des préoccupations socio-économiques des citoyens et la seconde bute, par ricochet, sur le développement de l'administration à travers l'amélioration de ses prestations publiques, loin de la bureaucratie et de la corruption. Depuis la grande ville de Constantine à l'Est du pays et participant aux travaux du 2ème Colloque régional tenu au Cercle de l'armée portant sous le thème «le citoyen au cœur des préoccupations du président de la République, la transparence est la base de la qualité du service public», le Médiateur de la République, Madjid Ammour a déclaré, avant-hier, que le temps est venu pour l'application d'une nouvelle approche administrative encore plus adaptée au service du citoyen. Intervenant à travers une allocution livrée devant les participants au 2ème Colloque régional sur la qualité des services publics, notamment en présence de la présidente de la Haute Autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, Salima Mesrati, le Médiateur de la République, Madjid Ammour a affirmé, avant-hier à Constantine, qu'«un bon traitement à travers un sérieux diagnostic des requêtes des citoyens peuvent améliorer les indices et la qualité du service public et développer le travail de l'administration nationale», a-t-il dit. Insistant sur le rôle primordial du diagnostic des requêtes des citoyens, le troisième Médiateur de la République a souligné, à travers son allocution prononcée avant-hier à Constantine, que l'amélioration du service public «n'est plus un choix, mais une nécessité qui devra contribuer et conforter à la fois à la promotion de la relation entre l'administration et le citoyen, conformément aux orientations du président de la République pour un développement durable et une Algérie épanouie». Indiquant que le facteur «transparence» demeure une priorité absolue pour l'Etat, voire une «valeur ajoutée» dans la politique socio-économique des hautes autorités du pays, Madjid Ammour appelé l'ensemble des acteurs intervenants à fournir davantage d'efforts pour changer la mentalité administrative et hausser le niveau des services publics accordés selon les besoins du citoyen. «Il est question aujourd'hui et plus que jamais d'adopter une nouvelle approche dans les administrations et entreprises publiques. Une approche qui oblige aux fonctionnaires à respecter et à assumer leurs devoirs professionnels, et l'ancrage de la culture d'être au service du citoyen et répondre à ses besoins et ses aspirations, ce qui va permettre à l'administration d'adhérer pleinement et efficacement à l'approche du développement continu pour améliorer les pratiques», a évoqué le troisième Médiateur de la République, Madjid Ammour. Par ailleurs, et participant à son tour aux travaux du 2ème Colloque régional portant sur l'amélioration de la qualité du service public au profit des citoyens, la présidente de la Haute Autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, Salima Mesrati a mis en valeur, pour sa part, les avancées réalisées par l'Algérie dans le domaine de la numérisation administrative. Considérant que la transparence constitue «le maillon fort» du développement national, Salima Mesrati a tenu à informer, avant-hier et lors de son intervention, que le législateur algérien a accordé à la Haute Autorité de transparence, qu'elle préside, le droit d'intervenir auprès des administrations publiques ne respectant pas leurs engagements en matière d'exécution des recommandations en rapport avec les mesures de transparence et de conformité, en leur adressant des rappels à l'ordre à ce sujet. D'autre part, prenant part au 2ème Colloque régional, l'inspecteur général auprès du ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, en l'occurrence Belaid Taiti a rappelé, avant-hier, les efforts colossaux déployés par l'Etat pour améliorer le cadre de vie des citoyens, citant à titre d'exemple la réalisation de plus de 30.000 projets de développement local ciblant environ 8 millions de citoyens des régions enclavées, notamment.