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«L'Algérie est profondément convaincue que l'impunité est la première loi des oppresseurs» Plaidoyer du Pr Ahmed Laraba devant la Cour internationale de justice (CIJ) :
Le Professeur en droit international et membre de la Commission du droit international à l'ONU, Ahmed Laraba, a dénoncé, hier mardi, dans son plaidoyer devant la Cour internationale de justice (CIJ) lié à la demande d'un avis consultatif sur les conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques de l'entité sioniste en Palestine occupée, les politiques et pratiques sionistes en Palestine occupée qui violent les règles fondamentales des droits humains. Appelant les instances internationales compétentes à sommer l'entité sioniste de mettre un terme à cette situation qui se détériore de plus en plus ces derniers mois. Les autres Etats sont tenus de ne pas reconnaître comme licite la situation créée et ne doivent pas porter assistance à l'entité sioniste, a-t-il indiqué dans son exposé devant la CIJ au nom du groupe des juristes algériens composé, outre Me Ahmed Laraba, de l'experte dans les questions des droits de l'Homme et vice-présidente de la Commission africaine des droits de l'Homme et des peuples (CADHP), Maya Sahli Fadel. Dans son plaidoyer, Pr Ahmed Laraba a affirmé que l'Algérie, sur instruction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a souligné l'importance de se soumettre aux lois internationales relatives à l'occupation et de les faire respecter. «L'Algérie est profondément convaincue que l'impunité est la première loi des oppresseurs. Notre fonction est de leur dire qu'il y a une loi et que celle-ci doit être respectée et que ce n'est pas une loi de vengeance, mais de justice», a-t-il dit. De son côté l'ambassadeur d'Afrique du Sud aux Pays-Bas, Vusimuzi Madonsela a affirmé qu'en tant que Sud-Africains, nous voyons, entendons et ressentons les politiques et pratiques discriminatoires inhumaines du régime israélien comme une forme encore plus extrême de l'apartheid institutionnalisé contre les Noirs dans mon pays. Accusant, au passage, Israël d'apartheid contre les palestiniens encore plus extrême qu'en Afrique du Sud de 1948 à 1991. C'était devant la Cour internationale de justice (CIJ) durant les audiences publiques auxquelles une cinquantaine de pays prennent part dont l'Algérie, qui interviennent, rappelle-t-on, suite à l'adoption, en décembre 2022 par l'Assemblée générale des Nations unies, de la résolution 247/77, qui demande un avis consultatif de la Cour sur les violations sionistes des droits de l'Homme dans les territoires palestiniens occupés, y compris à El-Qods. 30.000 Palestiniens ont été tués au cours des quatre derniers mois et ce n'est pas qu'une simple statistique, mais plutôt le sang et la chair du peuple palestinien, a indiqué le diplomate sud-africain, cité par Anadolu Ajansi, appelant à la fin immédiate de cette politique discriminatoire inhumaine envers le peuple palestinien. «L'apartheid pratiqué par l'entité sioniste doit cesser», a-t-il dit, faisant savoir que l'Afrique du Sud a une obligation particulière de dénoncer l'apartheid partout où il se produit et de veiller à ce qu'on y mette un terme immédiat. Avant-hier lundi, le ministre palestinien des Affaires étrangères et des Expatriés, Riyad Al-Maliki, a affirmé à La Haye que le droit à l'autodétermination n'est pas négociable, et que l'occupation (sioniste) doit prendre fin sans conditions. C'était dans son discours devant la CIJ, qui a entamé lundi ses audiences publiques consacrées à la demande d'avis consultatif sur les conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques de l'entité sioniste en Palestine occupée. «Depuis plus d'un siècle, le droit du peuple palestinien à l'autodétermination a été refusé», a-t-il indiqué. Faisant remarquer que le génocide dont notre peuple est victime est le résultat de décennies d'impunité dont jouit l'occupant. Il était temps, a-t-il poursuivi, de mettre fin à la politique de deux poids deux mesures dans le traitement de la question palestinienne. Appelant, à l'occasion, la CIJ à soutenir le droit du peuple palestinien à l'autodétermination. Cinquante-cinq Etats, dont la Palestine, y prennent part, depuis avant-hier lundi aux audiences publiques consacrées à la demande d'avis consultatif sur les conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques de l'entité sioniste en Palestine occupée et participent aux procédures orales devant la Cour, ainsi que trois organisations internationales, pendant une demi-heure par Etat et organisation, jusqu'à lundi prochain.