L'Algérie, par la voix de son représentant permanent auprès des Nations unies, Amar Bendjama, a regretté l'échec du Conseil de sécurité à s'élever à la hauteur des appels et aspirations des peuples notamment après celui d'avant-hier mardi, le énième, à appeler à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Ghaza, suite au veto opposé par les Etats-Unis lors du vote sur un projet de résolution présenté par l'Algérie dans ce sens. Réaffirmant qu'elle ne s'arrêtera pas jusqu'à ce que le Conseil de sécurité assume pleinement ses responsabilités et appelle à un cessez-le-feu. Ce soir, a-t-il indiqué, nous enterrons nos martyrs en Palestine. Demain, l'Algérie reviendra au nom de la Nation arabo-musulmane et des hommes libres de par le monde, et avec nous, les âmes des milliers d'innocents assassinés par l'occupant israélien dans l'impunité la plus totale, pour frapper aux portes du Conseil et exiger l'arrêt du bain de sang en Palestine, a réagi Amar Bendjama dans son intervention après le vote. «Nous ne nous arrêterons pas tant que ce Conseil n'aura pas assumé son entière responsabilité et appelé à un cessez-le-feu, car notre volonté est de fer et notre détermination est inépuisable», a-t-il dit. Réitérant la détermination, inépuisable, de l'Algérie à poursuivre ses démarches au sein du Conseil de sécurité des Nations unies, pour le pousser à assumer entièrement ses responsabilités et à appeler à un cessez-le-feu à Ghaza où les massacres sionistes contre le peuple palestinien désarmé se poursuivent dans l'impunité la plus totale. Pour rappel, l'Algérie a présenté un projet de résolution appelant à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Ghaza, pour des raisons humanitaires. Treize Etats ont voté en faveur de ce texte, tandis que le veto américain a été dénoncé par plusieurs pays y voyant pour certains un feu vert à l'entité sioniste pour perpétrer davantage de massacres en Palestine occupée. Sur instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, l'Algérie a souligné, avant-hier mardi dans son plaidoyer devant la CIJ à La Haye, l'importance de se soumettre aux lois internationales relatives à l'occupation et de les faire respecter. «L'Algérie est profondément convaincue que l'impunité est la première loi des oppresseurs. Notre fonction est de leur dire qu'il y a une loi et que celle-ci doit être respectée et que ce n'est pas une loi de vengeance, mais de justice, c'est dans état d'esprit que l'Algérie réitère les demandes qu'elle a exprimées dans ses écrits antérieurs», a indiqué le professeur en droit international et membre de la Commission du droit international à l'ONU, Ahmed Laraba, dans son exposé devant la CIJ, au nom du groupe des juristes algériens.