Le Parlement arabe a exprimé son profond regret suite au veto opposé au projet de résolution appelant à un cessez-le-feu immédiat à Ghaza, présenté par l'Algérie au Conseil de sécurité au nom des Etats arabes, mettant en garde contre la dangereuse escalade de la situation par la machine de guerre sioniste devant l'inertie de la Communauté internationale et du Conseil de sécurité. "Ce qui se déroule au sein du Conseil de sécurité confirme que nous sommes face à un système incapable de maintenir la paix et la stabilité internationales", a dénoncé, mardi, le Parlement arabe dans un communiqué, appelant à "l'impérative réforme de cet organe pour lui permettre de s'acquitter des missions qui lui sont dévolues : instaurer la paix et la sécurité loin des doubles standards". "La poursuite des massacres barbares dans la bande de Ghaza est une honte pour l'humanité", a tancé le Parlement arabe, appelant la Communauté internationale à "prendre ses responsabilités pour mettre fin à l'effusion du sang palestinien". Le Conseil de sécurité des Nations Unies n'a pas réussi, mardi, à faire aboutir les efforts de l'Algérie en faveur d'un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Ghaza, après le rejet du projet de résolution présenté par l'Algérie en sa qualité de membre non permanent du Conseil de sécurité, et ce, suite au veto opposé par les Etats-Unis. A l'issue du vote, le représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations Unies, Amar Bendjama, a profondément regretté ce nouvel échec du Conseil de sécurité à s'élever à la hauteur des appels et aspirations des peuples, assurant que l'Algérie "ne s'arrêtera pas jusqu'à ce que le Conseil de sécurité assume pleinement ses responsabilités et appelle à un cessez-le-feu". C'est la troisième fois que Washington utilise son droit de veto depuis le début de l'agression sioniste contre la bande de Ghaza, le 7 octobre dernier. En effet, alors que le monde s'efforce de mettre fin à l'agression barbare contre la bande de Ghaza et d'instaurer la paix dans la région, les Etats-Unis ont torpillé tous les efforts internationaux, en opposant leur veto à la résolution du Conseil de sécurité appelant à une "trêve humanitaire" à Ghaza, en octobre et décembre derniers. L'échec du Conseil de sécurité à faire adopter le projet de résolution présenté par l'Algérie intervient en dépit des avertissements lancés par de nombreux Etats, organisations et instances judiciaires et humanitaires, alors que le bilan de l'agression sioniste incessante dans la bande de Ghaza, au 138e jour consécutif, s'élève à 29.195 martyrs et 69.170 blessés.