Généralement toutes les décisions de bon sens démarrent de Djelfa et réussissent. L'Etat en a pris conscience. Dans le domaine culturel aussi. Madame la ministre de la culture et des arts pour sa deuxième visite en moins de six mois à Djelfa où elle s'est déplacée pour inaugurer le premier salon national du livre de Djelfa elle a annoncé la nouvelle décision des hautes instances du pays de la soutenir dans sa démarche de relancer la lecture. Elle dira à cet effet « ce salon en réalité est la primeur ou le premier d'une série de salons que nous organisons durant la période qui s'étend du 15 mai au 31 décembre de cette année dans plusieurs wilaya d'Algérie dans la première étape il a été arrêté : les wilaya de ConstantineOranAlgerOuargla Tamanrasset et il y aura un salon national du livre pour enfant à Alger le 8 juin prochain in cha Allah». Lors de l'inauguration et la visite de la cinquantaine de stands, la ministre de la culture et des arts n'a cessé d'encourager les éditeurs. Elle avait insisté lors de ses interventions sur la qualité du livre en tant que tel, les critères techniques ou il faudrait être exigent. Au stand dédié aux poètes algériens qui étaient nombreux avec lesquels elle avait longuement débattu et nous semblait qu'elle avait accordé toute ouïe à leurs doléances et accéder à certaines demandes. Autour de la préparation et de la tenue du salon. D'abord le choix s'est porté sur la salle omnisport de Djelfa el Jadida. Cette salle sur-utilisée par manque d'infrastructures sportives était dans un état de dégradation avancé, les accès en terre plein défoncé, les murs hideux, l'éclairage presque absent, les odeurs nauséabondes, les vitres sales et brisées. C'est dans un état lamentable. Remettre en état acceptable relevait des grands défis. Le wali Amar Ali Bensaad s'est autoproclamé chef de chantier. En découvrant l'horreur a dû avoir les jambes qui ont flageolé. Il mobilisa ses connaissances et surtout le maire de Djelfa. Il veilla à des heures tardives comme Stakhanov. Travaillant d'arrache pied et sans ménager son propre pied malade. On l'annonce ici avant que d'autres ne s'approprient l'œuvre.