Abdelhak Benchikha prendra-t-il la route des Genêts, donc de la JS Kabylie, du CR Belouizdad ou du MC Oran ? La bataille s'intensifie, et les dirigeants, comme sur le terrain, veulent gagner le match à trois clubs. Ils affinent leurs stratégies pour le gagner et lui confier les clés de l'aventure de la prochaine saison. C'est en tout cas ce qui est en train de faire monter les enchères. Qui aura le dernier mot ? La réponse est difficile à donner, mais des entraîneurs étrangers veulent aussi tenter leur chance, et pourquoi pas, réussir à montrer leur capacité à bâtir une équipe de football. Les supporters de Tizi-Ouzou l'espèrent. Ses références font de ce géant qu'est Benchikha, une personnalité algérienne qui sait faire, sait confronter ses compétences à celles des entraîneurs étrangers, sait comment bâtir une équipe, gérer les ego et imposer ses méthodes de travail pour avancer ensemble avec ses joueurs. Une manière qui ne se négocie pas, encore moins ses valeurs. La JSK réussira-t-elle à le convaincre ? Ces dernières saisons ont fait de ce club, un mauvais élève. Son bilan freine les »prétendants » hésitent, mais intéressés par ses titres et ses capacités à briser les barrières pour occuper une meilleure place au classement du championnat de Ligue 1 qui lui ouvrira les portes des compétitions africaines. L'impossible duel a commencé Les informations qui circulent dans la région kabyle, donnaient comme entraîneur l'ex-coach du Paradou AC, Corentin Martins. Les amis de la JSK voudraient cet entraîneur, mais le refus de la rue semble avoir donné raison à la nouvelle direction de ce grand club qui ne voudrait pas plonger dans une eau pas très claire. Il souhaiterait faire de la prochaine saison, une tranche qui fera oublier ses déficits en matière de victoire et les commentaires qui dominaient l'avancée de ce club. Le passé a amplement suffit pour avancer les yeux fermés. Quelques touches ne veulent pas dire qu'avec Abdelhak Benchikha la partie est gagnée, lui qui était dans leur short-liste depuis la fin du mois d'avril dernier. L'attente qui se fait pressante La récente rencontre, âgée seulement de 72h, était celle qui devait conclure une entrée au club ou un «oublie» et chercher ailleurs. Les dernières informations font état d'un accord, mais qui reste suspendu par quelques détails qui nécessitent un temps de réflexion. «Il est important de le convaincre pour plusieurs raisons, d'abord il est un Monsieur du football, ensuite Algérien qui connait plusieurs facettes mentales du joueur local et ne peut que vouloir contribuer à redonner vie à ce club qui est devenu un véritable laboratoire pour de nombreux gestionnaires. Il faut, à notre avis, que cela cesse, que ce grand club avance d'une manière professionnelle et surtout libéré des chantages et des clans qui ont de tout temps empoisonné ses vestiaires», déclarait Abdelkader Oumaouche, faisant partie du groupe des supporters. Benchikha, le vœu de tous les Tizi-Ouziens Le directeur général Hakim Medane, c'est lui qui discute avec Benchikha. Ils se connaissent parfaitement, et c'est une occasion d'espérer le voir rejoindre cette équipe du Djurdjura, sachant que l'envie de le convaincre à rejoindre la ville de Tizi-Ouzou, n'est pas nouvelle. «Benchikha était l'une des priorités des dirigeants pour la saison à venir, mais comme ils n'étaient pas certains à 100% de parvenir à un accord avec lui, ils avaient négocié avec Martins juste après la célébration de la fête de l'Aïd El-Adha», estime un journal sportif. Est-ce la bonne pour la JSK ? A l'angle d »un carrefour de l'ancienne ville, un professionnel nous confirme que les discussions vont vers un accord prochain avec ce professionnel. Heureux d'en finir avec les situations qui portent atteinte à l'image de ce club le plus titré. «Nous sommes convaincus qu'avec lui nous allons retrouver notre club, qu'il va bâtir un esprit d'équipe et lui donner une âme en vivant avec ses joueurs au quotidien, mais aussi en leur laissant vivre des moments forts entre eux, en se retirant et en laissant s'exprimer les tempéraments de l'équipe». Et voilà, tout semble se régler et les conditions et objectifs ont été négociés, serrées certes, mais cela en vaut bien la chandelle pour cette formation, qui se présentera la saison prochaine avec un «général» qui saura gommer toutes mauvaises mentalités divise. La folle hésitation qui inquiète les supporters «Pourquoi cette hésitation», s'interrogent quelques supporters. «Le Oui, tardé à être prononcé alors que tout semble être réglé, le suspense va encore durer, mais pour combien de temps ?», s'interroge la rue. La reprise des entrainements est déjà en route pour quelques clubs, et la JSK veut aussi reprendre le chemin du stade pour les premiers galops. Medane, lui, a assuré que la direction lui donnera carte blanche et que toutes les conditions de réussite seront mises à sa disposition. Il semblerait toutefois que les Canaris recevraient ses premiers adversaires au stade Hocine-Aït Ahmed.
