Théâtre professionnel : ouverture officielle du 17e Fntp à Alger    Le président de la République inaugure la 32e édition de la Foire de la production algérienne    Pour des raisons de sécurité nationale, contrer les cyber-attaques par la maîtrise des nouvelles technologies de l'information    Israël envahit le Sud    45.000 morts après quatorze mois de génocide    Rescapés de l'horreur génocidaire, à l'Ecole de la Résistance    2 179 infractions au code de la route enregistrées au mois de novembre    Distribution des clés de logements à Ain Tédelès    Un bambin de 10 ans fauché par un camion à Ain Tédelès    «Tout individu qui remet en cause l'unité nationale doit répondre de ses actes devant la loi »    Distinction des lauréats du Prix de la langue arabe pour l'année 2024    Etat et économie en déroute, misère et guerres en route    Le tirage au sort est exposé par la CAF    USM Alger : Ahmed Khaldi, première recrue hivernale    Ooredoo sponsor Gold de la deuxième édition    Classement Fifa : L'Algérie termine l'année 2024 à la 37e place mondiale    Quinze œuvres en compétition    Saihi rencontre le ministre des AE et du Commerce international du Zimbabwe    Ligue 2 amateur: l'ES Ben Aknoun champion d'hiver    Le Mouvement Ennahda salue le consensus du peuple algérien sur les grandes questions définies par la Déclaration du 1er Novembre 1954    Course nationale de Rouiba 2024: victoire de Benyoucef Abdallah    Ligue 1 Mobilis: PAC-USB fixé au 1er janvier    M. Merad participe en Tunisie à la 5e session du Comité technique spécialisé de l'Union africaine    Lazzarini: la majorité des Etats membres de l'ONU sont solidaires de la Palestine    Décès de l'ami de la Révolution algérienne le militant tunisien Messaoud Ben Djemaa    Le président de la République salue le niveau atteint par l'industrie algérienne et affirme que la priorité est de répondre à la demande locale    Plus de 1,65 million d'entreprises de production et de services inscrites au registre de commerce jusqu'à fin novembre    Constantine : coup d'envoi des 1ères Journées internationales de la marionnette et du théâtre d'objets    Un cadre réglementaire de conventionnement entre la sécurité sociale et les cliniques privées pour la prise en charge de la radiothérapie des enfants cancéreux    CSJ: Tenue de la 2e Assemblée générale pour l'année 2024    Tamanrasset: Une centaine d'exposants attendus au 22ème salon national de l'artisanat saharien    Le président de la République reçoit le Représentant spécial du président russe pour le Moyen-Orient et l'Afrique et le vice-ministre russe de la Défense    Journée mondiale de la langue arabe : "la langue arabe et la communication entre les civilisations" thème d'une conférence à Alger    Reddition d'un terroriste à Bordj Badji Mokhtar et arrestation de 9 éléments de soutien aux groupes terroristes    La délégation du Conseil de la nation présente l'expérience algérienne en matière de numérisation    Un sondage d'opinion pour évaluer ses services début 2025    L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Macron brandit le spectre de la «guerre civile» pour mieux préparer sa «grande» guerre
France
Publié dans La Nouvelle République le 29 - 06 - 2024

Dans une longue interview accordée au podcast «Génération Do It yourself», diffusée lundi 24 juin, Macron s'est encore une fois illustré par une déclaration polémique. D'aucuns qualifieraient d'apocalyptique.
A six jours du premier tour des élections législatives, le chef de l'Etat a agité le risque de la «guerre civile» en cas de victoire d'un des partis qualifiés d'extrémistes, le Rassemblement national (RN) ou La France Insoumise (LFI).
«L'extrême droite, parce qu'elle renvoie les gens à une religion ou à une origine (...), divise et pousse à la guerre civile», a déclaré Macron lors de son interview. Dans le même temps, il a accusé La France Insoumise de prôner «une forme de communautarisme un peu électoral», qui renvoie «des gens exclusivement à leur appartenance ou religieuse ou communautaire», et «ça, c'est aussi la guerre civile derrière».
De deux choses l'une. Ou bien, à suivre Macron, ces deux partis sont réellement dangereux pour la démocratie et la paix, auquel cas, en tant que président en exercice, il doit, séance tenante, les interdire pour éviter l'avènement de cette guerre civile annoncée avec certitude. Ou bien, si Macron tolère la participation de ces deux partis «extrémistes», supposément dangereux pour la démocratie et la paix, aux élections législatives prochaines, dans ce cas le président est soit irresponsable, soit complice d'une entreprise séditieuse sanglante en préparation.
En tout cas, la stratégie de la peur employée par Macron n'est pas nouvelle. Lors de sa conférence de presse organisée deux jours après la dissolution, Macron l'avait déjà agitée en se posant comme un rempart rassurant face aux «deux extrêmes».
Par l'évocation d'une «guerre civile» déclenchée à la suite de la victoire du RN ou de LFI aux législatives, Macron cherche à se positionner comme le représentant d'une «troisième voie».
En effet, Macron est le représentant d'une troisième voie, mais pas celle à laquelle tout le monde songe spontanément. Si Macron bataille avec un tel acharnement contre les deux similaires voies inévitables qui résulteraient, selon lui, de la victoire de LFI ou du RN, à savoir la fantasmagorique «guerre civile», ce n'est certainement pas pour œuvrer pour la voie de la paix. Mais pour imposer aux Français une réelle guerre généralisée (mondiale) pour laquelle il se dépense (et dépense sans compter : des dépenses militaires odieuses qui accentuent le creusement des déficits et la paupérisation de la population) depuis plusieurs années.
La partition de la dramatisation jouée par Macron vise aussi à exhorter les citoyens français à ne pas voter pour les deux partis «extrêmes» qui, selon lui, respectivement «renvoie les gens à une religion ou à une origine» (RN), prône «une forme de communautarisme un peu électoral», qui renvoie «des gens exclusivement à leur appartenance ou religieuse ou communautaire» (LFI).
Formulée ainsi, cette exhortation à ne pas voter pour des partis prônant le séparatisme et le communautarisme, vecteurs de «guerre civile», paraît louable.Mais que propose Macron en lieu et place de ce projet de société clivant ?
La réunification de tous les Français sous la bannière de la République bourgeoise belliciste et militariste. L'embrigadement de tous les travailleurs dans l'économie de guerre. «Une économie de guerre dans laquelle nous allons devoir durablement nous organiser. Une économie dans laquelle il faudra aller plus vite, réfléchir différemment sur les rythmes, les montées en charge, les marges», comme il l'avait annoncé dès le 3 juin 2022 au Salon mondial de la défense et de la sécurité Eurosatory.
Certes, Macron œuvre avec sincérité pour prévenir toute «guerre civile» à l'intérieur du pays, c'est-à-dire apaiser les tensions et crispations entre Français. Mais c'est pour mieux exciter leur tempérament guerrier et enflammer leur esprit patriotique afin de les préparer à mener Sa Grande Guerre, notamment contre la Russie.
Durant la Révolution française, le credo de ralliement national était : «Paix aux chaumières, guerre aux palais.» Aujourd'hui, le credo de Macron est : «Paix sociale en France, guerre totale contre les pays ennemis.»
Macron est un va-t-en-guerre. Un semeur de guerres. Pour paraphraser Jaurès, je dirai que Macron, cet homme sans convictions politiques mais constamment pris de convulsions militaristes, porte la guerre (sociale et militaire) dans sa gouvernance narcissique et autocratique comme la nuée l'orage.Ses deux mandats s'égrènent comme un long chapelet de guerres sociales menées contre «son» peuple et les travailleurs. Depuis son intronisation à l'Elysée, Macron verse dans la surenchère guerrière. Au niveau national et international.
Pour célébrer sa victoire, dès mai 2017, il choisit de s'entourer de militaires sur les Champs-Elysées dans une Jeep de l'armée, puis il se déguise en aviateur sur une base militaire.
Lors de la pandémie de Covid politiquement instrumentalisée par Macron, dès le début, en mars 2020, il est le seul président au monde à marteler sans cesse qu'il est en «guerre» contre un virus, usant d'un lexique militaire pour gérer une crise sanitaire.
En 2023, au lendemain du 7 octobre, Macron est le seul au monde à proposer une «coalition internationale» pour bombarder Gaza avec Israël, avant de se raviser.
Le 27 février 2024, Macron, encore une fois, est le seul président de la coalition des pays atlantistes à déclarer que «l'envoi de troupes occidentales à l'avenir ne peut être exclu» en Ukraine, semant le trouble parmi ses alliés, traités par ailleurs de lâches, notamment les Etats-Unis, pourtant la nation la plus belliqueuse du monde depuis 100 ans.Aujourd'hui, Macron, cet enfant de la banque de Rothschild, continue à jouer à craquer des allumettes sur plusieurs barils de poudre.
En France, avec son incessante guerre sociale sanglante, en Kanaky-Nouvelle-Calédonie, avec sa guerre coloniale meurtrière, en Afrique où il fomente des guerres interethniques et interreligieuses pour revenir en force réoccuper, en Ukraine, pays où il s'apprête à envoyer des soldats français pour mener Sa Grande Guerre contre les forces russes, ultime conflagration militaire mondiale qu'il compte déclencher pour assouvir son appétence guerrière, satisfaire ses maîtres financiers et industriels.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.