Vendredi a été marqué par la cérémonie d'ouverture et le spectacle sur la Seine. Dès cette date, les amateurs de sport n'auront qu'à se pencher sur leur télécommande pour se délecter de toutes les rencontres et épreuves qui émailleront l'actualité mondiale pendant ces trois semaines. Sauf que les fans de football pourraient être dépaysés... La pratique du « naming » en question, le Comité olympique refuse toute sorte de «naming». Pour rappel, c'est la pratique qui consiste à nommer un stade selon une marque, qui sponsorise, de fait, le bâtiment. « Aucune forme d'annonce publicitaire ou autre publicité ne sera admise dans et au-dessus des stades, des enceintes et autres lieux de compétition qui sont considérés comme faisant partie des sites olympiques », est-il très clairement indiqué dans la Charte olympique. Pas de panneaux publicitaires dans les stades Selon la règle, les stades concernés (Marseille, Lille, Nice, Bordeaux, Lyon) changent donc provisoirement de nom. Et ce n'est pas tout : une bâche aux couleurs des Jeux Olympiques a été installée à tous les endroits sur lesquels on pouvait voir le nom officiel du stade. La mesure est la même pour toutes les enceintes sportives nommées d'après une marque. C'est pourquoi la Beaujoire à Nantes, ou le Parc des Princes à Paris peuvent, eux, conserver leurs noms. En revanche, l'Accor Arena de Paris, qui accueillera notamment les tournois de tennis du table, de water-polo ou encore de basketball, devient temporairement l'Arena de Bercy, comme on peut le lire directement sur le site des Jeux Olympiques. Ce n'est pas la première fois que cela arrive en France. Déjà, pendant la Coupe du Monde de rugby sur le sol français, plusieurs enceintes sportives avaient dû épouser une autre appellation. Pas de panique, pour les fans historiques qui ne connaissent leur stade que sous leur nom marketing, la mesure est temporaire, elle prendra fin dès que les JO auront fini de faire rêver les amateurs de sport. Football et rugby au programme Orange Vélodrome, Allianz Riviera, Matmut Atlantique... C'est non ! Exemple, la Guinée et la Nouvelle-Zélande se sont affrontés à Nice (Alpes-Maritimes), dans le cadre du tournoi messieurs de football. Pas à l'Allianz Riviera – comme c'est le cas habituellement pour les matchs de Nice en Ligue 1 -, mais au stade de Nice. Rebelote, deux heures plus tard, lorsque le Japon et le Paraguay ont tenté de se qualifier à Bordeaux (Gironde). Pas au Matmut Atlantique, mais bien au stade de Bordeaux. Idem en même temps, quelques centaines de kilomètres plus loin, avec un autre match opposant l'Irak et l'Ukraine au « stade de Lyon ». Encore une fois, pas au Groupama Stadium de Lyon (Rhône).