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Les ''samsaras'' font la loi
Annaba-Automobile
Publié dans La Nouvelle République le 27 - 07 - 2024

Ils sont des groupes éparpillés dans tous les souks des voitures à travers tout le pays et surtout à l'Est algérien, ils ont pu faire sortir beaucoup de véhicules neufs de chez les concessionnaires toute marques confondues pour dépouiller le malheureux père de familles qui cherche désespérément l'aquisition d'une voiture pour ses enfants. Des ''samsaras'' se vantent d'avoir arnaqué près de 90 millions dans une vente de voiture neuve, un montant au-dessus de son réel prix de vente fixé par l'Etat. Et chaque semaine dans ces marchés de la honte, ils continuent de faire leur loi en fixant des prix inimaginables et impensables sur des automobiles. Le laisser-faire des services de sécurité et l'inexistence du contrôle dans cette jungle du tiers-monde leur donne l'audace pour contrôler ces marchés. Le seul perdant, c'est toujours le citoyen algérien, c'est lui qui paye leur grand dérapage compte tenu de l'inexistence de voitures neuves en vente par l'Etat.
Le peu d'importation d'automobiles représente près d'un tiers seulement, laisse le pays en manque de nouvelles voitures.
Des brigades mixtes de police et gendarmerie devraient avoir pour mission de faire des descentes régulières dans ces souks au noir de voitures pour arrêter ces ''samsaras'', arnaqueurs et voleurs déguisés en vendeurs de véhicules.
Nos voisins comme la Tunisie ou autre ne possèdent pas de tels phénomènes ingérables qui pourrissent la vie d'honnêtes citoyens, il faut que le Gouvernement revoit sa politique pour mettre les choses au point, parce que l'interdit reste toujours interdit.
En effet, comme c'est prévu, la dominante Chery avait lancé sa vente un certain jeudi à travers ses points de vente dans notre pays et c'est seulement en Algérie qu'on voit ces pratiques immorales et absurdes sur les réseaux sociaux surtout sur la plate-forme de Facebook et de Youtube visant l'achat de voitures, particulièrement de la marque populaire Chery, qui vient de concurrencer les autres nouvelles marques de véhicules.
Cette gangrène qui n'est autre que les ''samsaras'' des temps modernes, sinon revendeurs de voitures, saignent le Trésor public et sucent le sang des pauvres citoyens à la recherche d'une automobile neuve.
Aux dernières nouvelles, nous apprenons que cette racaille avait lancé des appels incessants sur les réseaux sociaux pour acheter des cartes biométriques des citoyens qui n'ont pas de revenus contre une certaine somme d'argent afin de pouvoir acheter plusieurs véhicules de marques Chery puis les revendre à des prix forts dans les marchés d'occasion de voitures.
Le directeur de cette marque en Algérie Aimen Cheriat et la responsable commerciale Nessrine Sahraoui sont les premiers acteurs qui dénoncent ces odieuses pratiques et luttent contre ces arnaqueurs sans foi ni loi qui usent de tous les moyens impropres et sales pour affaiblir l'Etat algérien, son économie et sa réputation et surtout rendre la vie des Algériens très difficiles, incapables de posséder une voiture comme tous les gens du monde.
Mme Sahraoui a été très claire dans ses propos aux médias en disant : « Nous avons actuellement 20 points de vente à travers le territoire national. Chez nous, pour acquérir une voiture, il faut que le client et le concessionnaire signent une déclaration sur l'honneur indiquant que l'acheteur ne peut acheter une autre voiture qu'après cinq ans et pour le concessionnaire il mentionne qu'il n'aura pas une relation quelconque avec les ''samsaras''. S'il traite avec eux, la direction lui retire son agrément sur le champ comme le précise le cahier de charge ! », annonce-t-elle récemment. A noter que d'autres points de vente vont ouvrir très bientôt dans d'autres wilayas.
Les épaves de la mort tuent
L'absence d'un réel plan de circulation dans nos wilayas cause une grande pagaille et anarchie sur les routes algériennes en plus d'une remarquable absence des services de police de la circulation qui ne veulent pas mettre de l'ordre aux niveaux des points noirs. Un laisser-aller énorme. A annaba, c'est la même chose, les ralentisseurs et dos d'âne sont hors normes, les routes sont dégradées, c'est une asphyxie routière. Bref, l'Algérie possède un parc automobile dépassant les 4,8 millions de voitures pour une population supérieure à 37 millions d'habitants. le paysage
quotidien des villes algériennes offre malheureusement des embouteillages monstres, l'absence des feux de circulation ainsi que le manque du contrôle routier par les gendarmes et policiers pour lesquels l'anarchie sévit en l'absence des services de sécurité et des signaux de feux tricolores. Ainsi, les grandes villes étouffent sous le poids énorme des véhicules qui, chaque année, ne cessent d'augmenter encore plus. Un réel enfer vécu dans le parc automobile algérien dépourvu de solutions adéquates. Le nombre des véhicules importés en 2017 a été de 18.255 unités. Selon les chiffres des Douanes, la facture d'importation des véhicules de tourisme s'est établie à 530,8 millions de dollars durant les cinq premiers mois de l'année 2017, contre 504,02 millions de dollars sur la même période de l'année 2016, soit une hausse de 5,31%. L'ex- ministre de l'Industrie et des Mines Abdesselam Bouchouareb a laissé des mystères dans la détermination du quota de l'importation de véhicules neufs pour l'année 2017. Le système des licences d'importations vise actuellement à réduire la facture des importations des voitures qui avait dépassé les 5 milliards de dollars par an. Le Gouvernement souhaite réduire cette facture à 1 milliard de dollars, fait-t-on savoir. De son côté, le marché de voitures au noir affiche une toute autre couleur où les revendeurs de véhicules, proposant des vieilles voitures à des prix inimaginables. Les escrocs et spécialistes dans le trafic de véhicules ne ratent jamais l'occasion de réaliser des affaires délictueuses, ils sont là debout devant des voitures ''neuves'', maquillées avec des faux numéros de châssis et fausses cartes grises qui les revendent à des prix forts.
La majorité des véhicules ont des pneus et des baguettes en plastique refaites avec un liquide chatoyant et leur nombre de kilométrage truqué, dénoncent plusieurs clients à la presse. Ici à Annaba, les revendeurs proposent des voitures en bonne état bien entretenues mais à des prix plus élevés que possible, puisque il n'y a ni contrôle ni sanction.


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