Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, est revenu, dans la soirée d'avant-hier mardi, sur les nouvelles offres de formation universitaires habilitées et le double diplôme qui seront introduites dès la prochaine rentrée universitaire (2024 / 2025). Citant des filières telles que la traduction, l'architecture, le génie automobile, le textile et des parcours novateurs en médecine. « Cette diversification des formations témoigne de la volonté des autorités d'ancrer l'université algérienne dans la modernité, en phase avec les enjeux mondiaux », a-t-il affirmé. Dans une déclaration à la télévision nationale diffusée dans la soirée d'avant-hier mardi, Kamel Baddari a annoncé l'introduction de 32 nouvelles formations universitaires dès la prochaine rentrée 2024-2025. Il s'agit des offres de formation en Traduction, en Architecture, en Sciences de la Matière et d'autres, outre l'ouverture de cinq (5) offres de formation dans la Technologie de la fabrication des voitures, licence en Génie textile à l'université de Relizane et licence en langue chinoise à l'université d'Alger 2, a-t-il dit. Faisant remarquer, s'agissant du double diplôme, que l'étudiant peut désormais poursuivre deux formations durant la même période d'étude, à l'instar de l'Economie et les Mathématiques. Pour ce qui est du domaine de la Médecine, a poursuivi le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, des offres de formation seront proposées pour permettre au médecin d'avoir deux diplômes et ce au niveau de huit (8) Facultés de Médecine. Ces offres concernent, Médecine/Big Data, aux universités d'Annaba, Batna 2, Ouargla, Sétif 1 et Bejaia, Médecine/ Intelligence Artificielle à Bejaia, Médecine/Economie de la Santé au niveau des universités de Constantine 3, de Sétif 1, de Ouargla, Médecine/Bioinformatique à l'université d'Alger 1, et Médecine/Psychologie médicale à l'université de Tlemcen », a-t-il observé. Quatre (4) offres de formations de double diplôme, a ajouté Kamel Baddari, ont également été habilitées au niveau de sept (7) universités, à l'instar des Mathématiques et de l'Informatique aux universités d'Annaba, Sétif 1, M'sila, Alger 3 et l'Economie quantitative et l'Informatique à l'université d'Alger 3. Pour sa part, le chargé de mission au ministère de l'Enseignement supérieur et la Recherche scientifique, Abdelkrim Harzallah, intervenant à l'émission ''L'invité de la rédaction'' de la chaine 3, de la Radio Algérienne, a insisté, avant-hier mardi, sur la nécessaire classification des titres et diplômes algériens selon des critères descriptifs. Afin de permettre, a-t-il dit, à la fois une visibilité de notre système de formation et au milieu du travail de mieux se positionner. « Maintenant on ne peut plus enseigner des connaissances (théoriques-ndlr) uniquement, il faut passer à la pratique et faire connaitre à nos partenaires, du milieu de l'emploi, ce que nous faisons en termes de compétences et pas uniquement en savoir », a-t-il indiqué. Faisant savoir que cette démarche consiste à décrire les qualifications, en termes de compétences, générées par le système de formation supérieure algérien, en l'occurrence. Evoquant l'évaluation des acquis, Abdelkrim Harzallah a fait remarquer que les compétences ne peuvent venir que par des acquis d'apprentissage conformes à des programmes intégrant de nouveaux métiers. « Il y aura, dans la perspective 2025-2030, une part de richesse du pays de l'université algérienne, notamment par la participation de la recherche scientifique ».