Bordj-Menaïel ou la loi de la jungle, la loi n° 90/08 du 7 avril 1990 relative à la commune donne les pleins pouvoirs au président d'APC, qui est le seul habilité à réguler la police de la circulation et de la conservation.Il est le seul habilité à mettre fin à l'anarchie et au désordre régnant en maitre absolu des lieux au chef-lieu de la commune et de la daira et de stopper définitivement les squatteurs de parcelles de terrain transformées en commerces ou en habitations illicites, car il faut le dire que rien ne va plus dans cette ville où l'on assiste ces derniers temps, à un phénomène des plus inquiétants à Bordj Menaïel. Il s'agit de citoyens qui étendent leurs propriétés en piétinant la propriété de l'Etat, et cela commence à prendre des proportions alarmantes en se généralisant dans la localité, au vu et au su de tout le monde, sans que les autorités compétente ne bougent le petit doigt pour mettre un terme à ce comportement qui commence sérieusement à agacer les habitants. Plusieurs revendications ont été transmises au Président de l'APC, au chef de daira, au wali de la wilaya de Boumerdès et à d'autres structures étatiques tels que la Such la Duch pour signaler cet état de fait et toutes les doléances sont restées lettres mortes. En effet, plusieurs citoyens se plaignent de voir des murs et des habitations s'élargir et même pousser comme des champignons sur des terrains appartenant au domaine public comme ceux situés du côté de la route menant vers l'Onama vers l'extension du lotissement phase une. Cependant une chose demeure incompréhensible, c'est le pourquoi cette situation des deux poids deux mesures qui a vu des citoyens être remis à l'ordre alors que d'autres n'ont pas été touché, bien au contraire certaines personne qui n'ont pas froid aux yeux se permettent de squatter des parcelles de terrains pour y effectuer des commerces et quels commerces ! Certains se permettent de garer des poclains, des buldozzers, de gros tonnages sans se préoccuper du voisinage. En outre, beaucoup n'ont pas respecté le cahier de charges. Certains se sont permis de pousser le bouchon très loin jusqu' à six étages alors que la région est classée dans la catégorie sismique sans se soucier des répercussions ou des dommages qu'engendre ce comportement. Alors que font les services techniques de la Such, de l'APC de Bordj-Menaiel qui doivent pourtant pour chaque nouvelle construction, il est exigé un permis de construire et la loi exige des normes à respecter ? Mais malheureusement, sur le terrain, C'est tout à fait le contraire, c' est un autre constat qui s' offre à nous. La plupart des habitations nouvellement construites ne respectent pas les distances obligatoires exigées dans ledit permis. Personne ne respecte personne. Bordj-Menaïel où la loi de la jungle : Nous savons tous que personne n'est au dessus de la loi et cette dernière s' impose à tout citoyen algérien, dirigeant, responsable politique ou économique. Les lois ont été érigées pour faire en sorte à moraliser l'être humain, à l'épanouir pour vivre une vie décente, à donner des droits à chaque citoyen algérien, alors pourquoi les autorités locales sont elles impuissantes face à beaucoup de situations ? Elles sont impuissantes à prendre des décisions, elles semblent dépassées. Pourquoi des mises en demeure n'ont pas été faites à l'encontre de ces occupants illégaux qui construisent des maisons sur des terrains appartenant à l'Etat ou qui profitent de l' impuissance des autorités locales pour s'accaparer quelques mètres au détriment du domaine public ? Le quotidien est amer pour les citoyens et les autorités doivent prendre les choses en main et redonner le goût de vivre aux habitants du lotissement extension. Bordj Menaïel est une ville asphyxiée et oppressée à cause de l'incurie qui prévaut à tous les niveaux. La ville est confinée dans une situation d'isolement et est confrontée à une multitude de problèmes liés au cadre de vie de ses citoyens, des problèmes qui ne cessent de s'accroître au fil des années. Mais où va Bordj Menaïel ? C'est la question que ne cessent de se poser les habitants, ainsi que les rescapés de l' ancienne génération, ceux qui y ont vécu de père en fils. Il est certain aujourd'hui que cette ville est devenue une véritable cité à problèmes à laquelle sont conviés les citoyens. C'est une image peu reluisante qui nous est offerte actuellement et qui continuera à être projetée si une telle mascarade n'est pas stoppée. Il y a un laisser-aller qui perdure depuis de nombreuses années.Il y a aussi les problèmes sociaux qu'affronte quotidiennement la population de Bordj Menaïel et où le marasme l' emporte sur la quiétude. L'insécurité règne dans une ville où le banditisme et la délinquance sévissent au quotidien. La situation est devenue tellement explosive que nous pouvons dire qu' il y a absence totale de l' Etat. Et lorsqu'on dit Etat, c'est toute la composante du conseil communal, des services de sécurité de la daïra et des élus locaux de l'APC et de la wilaya, ainsi que ceux de l'APN. La commune et la wilaya sont les premiers jalons du processus de l'institutionnalisation de l'Etat dont la solidité des fondements doit résister à toutes les crises et à toutes les secousses dont ils sont la cible. Malheureusement, on a eu beau dire sur la situation désastreuse qui prévaut dans la commune de Bordj Menaïel, aucune réaction de la part des autorités n' a été notée. Le laisser-aller, le laxisme, le gaspillage, le banditisme, l'insécurité, la corruption, la bureaucratie, la drogue sont maîtres des lieux. Elle est meurtrie et elle pense qu'elle est abandonnée par les gouvernants. Sommes-nous responsables de toutes les fatalités qui nous tombent dessus ces dernières années (inondations, maladies, tremblement de terre du 21 mai 2003, terrorisme, etc.). Malheureusement, à cause de la bêtise humaine et d' une idéologie incompréhensible, des familles qui avaient tout perdu durant la catastrophe naturelle sont arrivées à se reconstruire petit à petit. Aujourd' hui, rebelote, ce n'est pas le séisme qui fait des dégâts, mais l'être humain lui-même qui en est le premier responsable. Alors, pourquoi donc cette passivité ? Pourquoi cette malédiction qui s'acharne encore une fois sur des familles qui viennent à peine de sortir la tête de l'eau. L'état des lieux est plus qu' alarmant. Bordj Menaïel n'est plus cette charmante et paisible localité où il faisait bon vivre, elle est devenue un véritable souk où règne l'anarchie totale, l'incurie est partout. Circuler dans la ville à pied ou en voiture est un véritable calvaire. La situation est loin d' être brillante malgré les efforts de quelques bonnes volontés. Alors des questions se posent d'elles-mêmes : où se situe le blocage ? Pourquoi donc rien n' a été réalisé comme projet de développement, que font les élus APN, APW censés représenter la population de Bordj Menaïel ? Qu'ont-ils ramené de bon pour leur ville ? Les habitants de la ville constatent avec regret que rien n' a été réalisé dans tous les domaines, que ce soit dans le secteur de la santé, de la culture, de l'habitat, du commerce de l'industrie, ou encore en matière de sport. Gouvernants, venez voir ! On comprend la colère de ces citoyens qui veulent connaître les raisons du silence des autorités concernées devant leurs cris de détresse. Et dire que Bordj Menaïel n'est située qu'à 70 km d'Alger, 30 km de Tizi-Ouzou, 80 km de Bouira et 20 km de Boumerdès.