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«Il faut arrêter le massacre du pillage du foncier !»
Publié dans La Nouvelle République le 02 - 09 - 2019

Bordj-Menaïel où la «loi de la jungle», autrement dit, la loi n°90/08 du 7 avril 1990 relative à la commune donne les pleins pouvoirs au président de l'APC, qui est le seul habilité à réguler la police de la circulation et de la conservation. Il est le seul habilité à mettre fin à l'anarchie et le désordre régnant en maître absolus des lieux au chef-lieu de la commune et de la daïra et de stopper définitivement les squatteurs de parcelles de terrain transformés en commerces ou en habitations illicites , car il faut le dire, rien ne va plus dans cette ville où l'on assiste, ces derniers temps, à un phénomène des plus inquiétant à Bordj Ménaïel.
Il s'agit de citoyens qui étendent leurs propriétés en piétinant la propriété de l'Etat, et cela commence à prendre des proportions alarmantes en se généralisant dans la localité, au vu et au su de tout le monde, sans que les autorités compétentes ne bougent le petit doigt pour mettre un terme à ce comportement qui commence sérieusement à agacer les habitants. Plusieurs revendications ont été transmises au président de l'APC, au chef de daîra, au wali de la wilaya de Boumerdès et à d'autres structures étatiques telles que la SUCH la DUCH pour signaler cet état de fait et toutes les doléances sont restées lettres mortes. En effet, plusieurs citoyens se plaignent de voir des murs et des habitations s'élargir et même pousser comme des champignons sur des terrains appartenant au domaine public comme ceux situés du côté de la route menant vers l'ONAMA, vers l'extension du lotissement Phase 1.
Cependant, une chose demeure incompréhensible, c'est le pourquoi cette situation des «deux poids deux mesures» qui a vu des citoyens être remis à l' ordre alors que d' autres n'ont pas été touché, bien au contraire, certaines personne qui n'ont pas froid aux yeux se permettent de squatter des parcelles de terrains pour y effectuer des commerces et quels commerces ! Certains se permettent de garer des poclains, des buldozzers, de gros tonnages sans se préoccuper du voisinage. En outre, beaucoup n'ont pas respecté le cahier des charges qui stipule dans le permis de construction «Habitation rez-de-chaussée, deux étages», etc. Certains se sont permis de pousser le bouchon très haut, jusqu'à six étages, alors que la région est classée dans la catégorie sismique sans se soucier des répercussions ou des dommages qu'engendre ce comportement.
Alors que font les services techniques de la SUCH, de l'APC de Bordj-Ménaïel qui doivent pourtant pour chaque nouvelle construction, il est exigé un permis de construire et la loi exige des normes à respecter. Mais malheureusement, sur le terrain, c'est tout à fait le contraire, c'est un autre constat qui s'offre à nous. La plupart des habitations nouvellement construites ne respectent pas les distances obligatoires exigées dans ledit permis. Personne ne respecte personne. Bordj-Ménaïel où «la loi de la jungle» : «Nous savons tous que personne n'est au-dessus de la loi et cette derniére s'impose à tout citoyen algérien, dirigeant, responsable politique ou économique. Les lois ont été érigées pour faire en sorte à moraliser l'être humain, à l'épanouir pour vivre une vie décente, à donner des droits à chaque citoyen algérien , alors pourquoi les autorités locales sont-elles impuissantes face à beaucoup de situations, elles sont impuissantes à prendre des décisions, elles semblent dépassées.
Pourquoi des mises en demeure n'ont pas été faites à l'encontre de ces occupants illégaux qui construisent des maisons sur des terrains appartenant à l'Etat ou qui profitent de l'impuissance des autorités locales pour s'accaparer quelques mètres au détriment du domaine public. Le quotidien est amer pour les citoyens et les autorités doivent prendre les choses en main et redonner le goût de vivre aux habitants du lotissement extension de la Phase 1. Pour pouvoir prétendre avoir un État fort et stable, il faudrait un processus d'édification qui doit correspondre à un processus de constitutionnalisme, voire de structuration par le bas. La commune et la wilaya sont les premiers jalons du processus de l'institutionnalisation de l'Etat dont la solidité des fondements fait qu'ils résistent à toutes les crises et secousses dont ils sont la cible.
La mise en place de ces deux structures récupérées comme un élément du patrimoine national, certains principes de base (collégialité hiérarchisée des organes d'exécution) auxquelles s'ajoutent des règles nouvelles fort importantes des institutions nationales naissantes, un État fort se doit d'être démocratique, sérieux, régi par les lois et basé sur une morale, un Etat qui saura survivre aux gouvernements et aux hommes. Malheureusement, ce n'est pas le cas actuellement dans nos administrations : les embuches administratives, l'excès de zèle des agents d'administration, le mauvais accueil, les grossièretés, le mépris, l'ostracisme, les obscénités, le manque de coordination flagrant entre les différentes institutions étatiques et privées, l'injustice, la hogra, le piston, le favoritisme auxquelles sont confrontés les citoyens est un état de fait bien connu dans notre quotidien de tous les jours qui en fin de compte finit par en agacer la majorité des Algériens.
Que faut-il faire pour éradiquer, ou du moins, atténuer le problème de la bureaucratie au niveau des services publics ? Le gouvernement se doit de prendre les décisions adéquates pour en finir avec cette bureaucratie insolente qui prend des proportions alarmantes et inacceptables dans notre pays, et qui dit bureaucratie, dit forcément agents zélés, impolis, irrespectueux, qui n'ont aucune notion du service public et encore moins du respect des usagers et qui dans certains cas se permettent des écarts de langage à l'égard des citoyens. Qui sont-ils pour se permettre de pareilles situations ? Le gouvernement algérien, en collaboration avec les walis, les directions de la réglementation de l'administration générale (DRAG), doit chercher un plan anti-bureaucratie, susceptible d'améliorer le vécu des usagers et mettre un terme aux souffrances des algériens qui sont malmenés de part et d'autre de service en service sans jamais arriver à régler leurs problèmes.
«J'ai déposé un dossier complet au niveau de la DRAG, j'ai demandé un accusé de réception. Il m'a été refusé pour des raisons incompréhensibles pour la simple raison qu'ils n'ont pas l'obligation de le faire, et dire que c'est un service de la réglementation», affirme un citoyen de la wilaya de Boumerdès. L'administration algérienne est défaillante malgré les consignes strictes qui ont été données par le gouvernement aux directeurs de l'aménagement local (DAL) et les directeurs de la réglementation et l'administration générale (DRAG), à tous, les chefs de daïra et aux présidents des assemblées populaires et communales du pays dans le but de plancher sur le sujet et définir une stratégie commune de lutte contre le fléau de bureaucratie, le problème demeure toujours et s'aggrave de plus en plus, d'année en année. Quel est le remède le plus efficace nécessaire pour endiguer cette épidémie qui a atteint un seuil alarmant ?
Que faut-il faire pour améliorer les prestations de service public et faire en sorte que l'administration soit au service du citoyen et non l'inverse ? Il faudrait tout d'abord que les requêtes transmises au Premier ministre puisse avoir une réponse, que tel ministre ait l'amabilité de prendre en charge le problème vécu d'un citoyen, c'est là que la confiance sera restaurée. La bureaucratie n'est pas un phénomène nouveau en Algérie, elle a toujours existé, et pour la combattre, il faudrait que le gouvernement applique à la lettre une mesure phare pour réduire de «manière drastique la paperasse inutile afin de faciliter la vie aux citoyens dans leur démarche d'obtention d'un document officiel», affirme un interlocuteur.
Tout en précisant que malgré que les formulaires EC 12, EC13, EC14 et EC 24 ont été entièrement numérisés, le problème demeure toujours sur les agents de l'État civil qui n'ont aucune relation avec les usagers. Ils manquent de formation et de culture du service public et ses rudiments. Au risque de nous répéter, «l'administration doit être au service du citoyen et faire en sorte que ce dernier soit entièrement satisfait des prestations qui lui sont offertes», a martelé un sexagénaire. Le problème de la bureaucratie n'est pas spécifique à l'État civil des APC, mais bien plus profond à tous les secteurs étatiques, que ce soit du sommet à la base, c'est-à-dire à commencer par le gouvernement, les ministères, les wilayas, les daïras, les collectivités locales (APC) et autres. Vous avez beau écrire par courrier officiel une requête aux plus hautes instances de l'Etat pour dénoncer une quelconque injustice, une hogra, soyez en sûr que personne ne vous répondra, elle demeurera comme une lettre morte.
Propos tenus par un habitant de la ville de Si-Mustapha concernant le projet de dédouble ment de la voie ferrée qui passe en plein centre-ville. Le gouvernement doit faire de la bureaucratie son nouveau cheval de bataille et faire un point de situation avec ses ministres pour diagnostiquer les éventuelles carences auxquelles sont confrontés quotidiennement les algériens, que ce soit dans les APC, les services des impôts, les services des urgences des hôpitaux, les directions des administrations de la wilaya, dans les postes et télécommunications, les banques algériennes, au niveau de la Direction de la réglementation et l'administration générale, la Direction de l'administration locale, dans les services de sécurité de la DGSN, les services de la Gendarmerie nationale et autres secteurs névralgiques.
Les algériens crient leur désarroi face à la détérioration qui affecte l'administration algérienne, ils ne savent plus à quel saint se vouer pour mettre fin à ce calvaire qui n'a que trop duré, certains citoyens se sont dits abandonnés et mal écoutés par les autorités locales, les présidents d'APC refusent de leur accorder une audience, idem pour les chefs de daïra. C'est la raison qui les pousse à barricader les routes et brûler des pneus afin de dénoncer le mépris dont ils se disent être victimes de la part de leurs élus. Les institutions étatiques doivent respecter la feuille de route tracée par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, à savoir l'instruction aux différents chefs de daïra et présidents d'APC pour qu'ils organisent des stages de formation à l'intention des différents agents d'administration, dans le but de leur enlever cette mentalité rétrograde à l'égard des usagers et leur inculquer d'autres mesures qui pourraient voir le jour, pour éradiquer la bureaucratie et réhabiliter les «fondements» d'une administration saine.
Les responsables doivent savoir sanctionner tout dépassement et prendre le soin d'accorder de l'importance aux doléances des citoyens. Le calvaire des usagers de la poste venus pour y retirer leur argent sont sujets à une longue file d'attente, les usagers, des fonctionnaires, des retraités, pour la plupart sont astreints à de longues heures d'attente, avant d'atteindre le guichet et comment encaisser leur pécule avec irrespect. Devoir se lever aux aurores, supporter des heures d'attente sous le soleil et en posture debout, avouez que ce n'est pas évident, a fortiori pour des vieux de 70 ans qui, la plupart, sont des malades chroniques. Il faut endurer l'amer pour pouvoir savourer l'exquis.


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