Pour vivre la nouvelle vie, il est primordial d'abandonner l'idée de concurrence et de réserve limitée. Trop de personnes qui se considèrent comme pratiquantes de la nouvelle pensée n'arrivent jamais à le faire totalement. La concurrence en « affaires » trouve son origine dans l'idée de l'existence d'une réserve limitée. Elle naît de la supposition que, parce qu'il n'y a pas suffisamment de tout pour tout le monde, les hommes doivent rivaliser par rapport à ce qu'il y a. Nombre de personnes qui ont compris en partie la nouvelle pensée supposent encore qu'il est nécessaire que certains soient pauvres pour que d'autres puissent avoir suffisamment de ce qu'ils désirent, et croient que la richesse n'est possible que pour ceux qui ont des capacités supérieures ou le pouvoir de s'attirer une part plus importante de la réserve limitée. Ces personnes tentent d'appliquer les principes de la nouvelle pensée sur le plan concurrentiel, et elles le font avec un certain degré de succès. Elles injectent de nouveaux motifs et une nouvelle énergie dans des méthodes commerciales compétitives. Elles affirment « je réussis » tout en croyant qu'elles ne peuvent réussir que parce que 99% des autres échouent. La majorité de ces personnes qui cultivent la nouvelle pensée compétitive obtiennent une grande part de succès parce que leur foi leur donne tout juste l'énergie, le dynamisme et l'optimisme nécessaires dans les affaires compétitives. Grâce à la confiance née de leur croyance, la majorité de leurs actions réussit. Leur application partielle des idées de la nouvelle pensée en fait des compétiteurs exceptionnellement capables et ils attribuent leur succès au pouvoir de la pensée et à l'affirmation, alors que ce succès est purement compétitif. Cette soi-disant nouvelle pensée n'est en réalité que la forme la plus haute et la plus achevée de l'ancienne pensée. Elle ne voit que le royaume de César après tout. Elle n'a aucune conception du royaume de Dieu.