Le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, Alexandre Syrski, a admis qu'en attaquant la région de Koursk, Kiev voulait détourner d'importantes forces de l'armée russe de l'axe de Krasnoarmeïsk (Pokrovsk), mais que cette tentative avait échoué. «L'une des tâches de l'offensive sur l'axe de Koursk était précisément de détourner d'importantes forces ennemies d'autres directions, principalement celles de Pokrovsk et de Kourakhovo», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse retransmise sur la chaîne ukrainienne Rada.Toutefois, il a admis que la Russie avait déjoué ces plans et qu'elle «continuait donc à concentrer ses principaux efforts sur l'axe de Pokrovsk». Selon lui, la situation sur l'axe de Krasnoarmeïsk reste «assez difficile» pour l'armée ukrainienne, et le commandement essaie de faire «tout le possible pour stabiliser la situation». Quelques heures plus tôt, le député de la Rada (parlement monocaméral ukrainien) Alexeï Gontcharenko (inscrit sur la liste des terroristes et des extrémistes de la Fédération de Russie) avait déclaré que la situation de l'armée ukrainienne près de Krasnoarmeïsk était proche de la catastrophe. Il s'est plaint de ne pas comprendre le plan de Syrski. L'attaque massive des forces armées ukrainiennes contre la région russe de Koursk a débuté le 6 août. Une situation d'urgence a été décrétée et des alertes aux missiles ont été déclenchées à plusieurs reprises dans la région. Selon le ministère russe de la Défense, depuis le début des hostilités sur cet axe, Kiev a perdu plus de 6.600 militaires et 73 chars. L'opération de destruction des troupes ukrainiennes se poursuin