Les jeunes Marocains fuient par milliers le Royaume. Les appels lancés dans les réseaux sociaux pour prendre d'assaut Ceuta, côté espagnol, ont eu grand écho. Des milliers de jeunes ont tenté de se rendre à Ceuta, malgré le déploiement musclé des pliciers marocains pour tenter d'empêcher que les jeunes arrivent en territoire espagnol.Depuis plusieurs jours, des appels lancés sur les réseaux sociaux encourageaient les candidats à l'émigration irrégulière à se rassembler ce dimanche 15 septembre aux abords du poste-frontière de Fnideq pour tenter d'atteindre l'enclave espagnole. La police a pourchassé les candidats au départ, et certains ont répondu par des jets de pierre. Côté espagnol, la Guardia Civil a également renforcé sa présence avec des agents antiémeutes, un hélicoptère et des drones survolant Ceuta. Un patrouilleur en haute mer a été envoyé pour surveiller la frontière maritime, notent les médias. Les appels du 15 septembre ne sont pas les premiers du genre. D'autres ont eu lieu les dernières années, témoignant du marasme chez le peuple marocain épuisé par une économie à la détérioration prouvée par les institutions internationales, la pauvreté, le chômage et la cherté de la vie. En 2021 des milliers de migrants marocains ont pris d'assaut dans la nuit du 16 au 17 mai l'enclave Ceuta. L'ouverture temporaire de la frontière a été organisée délibérément par le Maroc pour faire pression sur l'Espagne, notent les observateurs. De nombreuses fois, la police marocaine a réprimé les migrants et nombreux marocains sont morts avant d'arriver à Ceuta. Dans la nuit du 16 au 17 mai 2021, des milliers de Marocains, dont au moins 2000 mineurs, traversent à la nage ou à pied la frontière entre le Maroc et l'enclave espagnole de Ceuta. Le désarroi du peuple marocain a lieu alors que le parlement prépare un projet de loi qui empêche la poursuite judiciaire pour corruption contre les politiciens et hommes d'affaires marocains proches du pouvoir. Pour rappel, le Maroc n'a accepté d'accueillir que 2 760 immigrés marocains sur 35.065 faisant l'objet d'arrêtés d'expulsion émis par l'Union européenne en 2023. Le roi du Maroc qui se fait appeler le «commandeur des croyants» dilapide le pays, abandonnant le peuple marocain à la pauvreté.