En parcourant les différents supports médiatiques sportifs, un papier du site «Fennecs football» a attiré notre attention. Et pour cause, il évoque le huis clos imposé aux stades de Ben Aknoun et d'El Biar. C'est-à-dire, l'ESBA et la JSEB qui évoluent en Ligue 2 amateur, groupe centre ouest devront jouer devant des tribunes vides. La question est simple, pourquoi a-t-on laissé ces deux clubs opérer dans ces stades la saison dernière ? Ou encore pourquoi les avoir autorisés à jouer à domicile, cette saison, sans le public ? Pourquoi donc faire une «demi homologation» ? Cette mesure, ajoute le site, «est temporaire». C'est quoi cette contradiction ? Sachant que le provisoire a la peau dure en Algérie. S'il s'agit de mesures sécuritaires, on peut se poser des questions sachant que ces deux clubs ne drainent pas une très grande foule. Ce sont des supporters gérables. Il aurait fallu signifier à ces clubs d'aller voir ailleurs que de pénaliser les amoureux de ces deux équipes qui attendaient le début du championnat avec impatience, surtout ce derby ESBA-JSEB. Le stade Abderahmane Ibrir d'El Biar rempli toutes les conditions. Il a déjà accueillit des matches de le deuxième division lorsque la JSEB évoluait dans ce palier avec l'USM Alger. Si c'est l'endroit qui dérange, autant le dire clairement que de chercher des raccourcis et tenter de justifier l'injustifiable. Déjà que le problème d'infrastructures sportives se pose ces derniers temps au point où les formations algériennes qualifiés aux différentes compétitions africaines sont obligées de se déplacer à Oran pour affronter ses adversaires, on nous impose le huis clos au lieu de trouver une autre solution. Le huis clos est fait pour pénaliser les supporters, or de Ben Aknoun et d'El Biar n'ont rien fait pour mériter un tel sort. S'il y a des contraintes indépendantes à la Ligue nationale de football amateur, que cette dernière laisse ces clubs jouer ailleurs, en dehors de leur commune...