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Restons individuels et soyons représentatifs
Un temps de réflexion
Publié dans La Nouvelle République le 02 - 10 - 2024

La fin de ce siècle sera-t-elle l'extinction d'une civilisation, ou l'aube d'un renouveau ? A l'heure actuelle, nous cherchons tous la solution miracle. Nous comptons sur la spiritualité de groupe pour nous protéger, croyant que le Créateur a choisi l'un plutôt que l'autre. Voyez où nous en sommes arrivés, nous sommes tous devenus ce que nous rejetons chez l'autre, presque des athées. Pire encore, car nous pensions avoir la foi. Etant parmi vous, j'ai une suggestion à vous faire, est-elle « utopique » ? je vous en laisse juges. Nous croyons devoir être le meilleur sur terre, le plus beau, le chef. Nous croyons devoir profiter de l'abondance, de la perversion et de l'oppression. Nous croyons que les peuples pauvres sont responsables de leur état et nous usons de leur faiblesse pour les écraser. La loi des chiffres régissent tout, des groupuscules de minorités constituent une structure représentative en nombre. Bien que tournant le dos aux lois fondamentales de la vie, ils se font reconnaître et exigent leurs droits. Lesquels ? L'individu, non représentatif en lui-même mais représentant quatre vingt dix (90) pour cent de notre société, devient une minorité. Ils sont donc dix (10) pour cent à détruire notre planète et à occulter l'individu. Allons nous y perdre nos valeurs, notre dignité et notre identité ? Restons individuels et soyons représentatifs. Non pas en formant un groupe, mais une valeur basée sur le respect et les devoirs. Ne reproduisons pas ce que nous rejetons chez ceux-là, sans quoi nous devenons comme eux. Montrons ce que l'être humain est réellement par son attitude et sa dignité. Les repères qu'ils nous ont enlevés sont inutiles, les valeurs sont simples, claires et logiques. N'ayons plus peur de notre lucidité, notre seule richesse, transmise de génération en génération. Ils l'ont évincée de notre éducation pour nous manipuler, nous faire croire que nous n'étions rien sans eux et ont presque réussi à faire de nous des légumes. Il est encore temps de se réveiller et de leur montrer que nous existons ! Nul besoin d'une guerre pour cela, ni de changer de lieu. Modifions simplement notre comportement vis-à-vis de nous-mêmes et ne nous mentons plus en attendant que l'autre réagisse le premier. Prenons conscience que notre vie doit servir à construire et à conserver le patrimoine des générations futures, celui de nos enfants et de nos petits-enfants. Toute action destinée à accroître des richesses qui ne sont que papier ou vent appauvrit l'être. Elle augmente la misère, détruit notre environnement et surtout le droit de vivre. La beauté nous est vendue à prix d'or. Des êtres exceptionnels sont érigés en effigies, justifiant l'idée de former des sociétés de clones parfaits. Mais ne nous faisons pas d'illusions, nous serons toujours ce que nous sommes : la beauté vient de l'intérieur. Un paysan qui a travaillé durement pour sa vie et la nôtre en respectant la terre, c'est beau, sa peau fripée par le soleil, ses rides de souffrance dues aux intempéries, ses mains calleuses d'avoir remué la terre. Son rêve est réalisé en faisant prospérer la terre, il a transmis son patrimoine aux siens. Son cheminement est digne de respect, de reconnaissance et de joie. Pourtant, on nous fait croire que ce monde est dépassé, que nous devons déambuler en costard cravate, rouler en Ferrari et nous enrichir sur le dos du faible. Alors nous possédons des maisons, des yachts et des piscines, croyant ainsi réussir notre vie, alors que nous détruisons celle d'autrui. Contrairement au paysan, mot noble et supérieur, nous empiétons sur le patrimoine de nos propres enfants.
En effet, si une terre d'un hectare fournit cinq kilos de maïs et que nous respectons cela, elle produira pendant des siècles. Mais si grâce à nos supercheries elle fournit plusieurs tonnes pendant quelques années, elle deviendra inculte pour des décennies. Et seule une minorité bénéficie de cette surproduction, d'ailleurs détruite pour préserver les cours du marché. D'où la famine et la misère. A nous de juger honnêtement qui a tort ou raison. Cessons de nous dire « après nous le déluge ». Chacun en tant qu'individu, choisissons, et vite. Ne rentrons pas dans le jeu de la surconsommation, mais vivons en fonction de nos besoins, les vrais. Alors nous rendrons à nos enfants l'espoir de vivre sur une terre belle et non brûlée.

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