Le Washington Post confirme que plusieurs installations militaires et de «sécurité» israéliennes ont été sérieusement endommagées par des missiles tirés par l'Iran lors d'une récente opération de représailles. Le Washington Post a rapporté ce vendredi 4 octobre que des images et des séquences vidéo analysées par ce journal montraient que plus d'une vingtaine de missiles avaient directement touché au moins trois des installations israéliennes. Vingt missiles ont frappé la base aérienne de Nevatim, dans le sud du désert du Néguev, et trois ont frappé la base de Tel Nof dans la partie centrale des territoires occupés, a-t-il déclaré. Au moins deux missiles ont également atterri près du siège de l'agence d'espionnage du régime, Mossad, à Tel-Aviv, a ajouté le rapport. «Des analystes ont déclaré au Post que les images correspondaient à des impacts directs sur les bases plutôt qu'à des débris de missiles interceptés», selon le rapport. Le journal a déclaré que ses conclusions soulevaient des questions sur «l'ampleur des dommages [qui ont été causés] aux bases militaires israéliennes» par les missiles iraniens. Le régime israélien et les Etats-Unis ont cependant affirmé que les projectiles avaient causé «des dégâts minimes sur le terrain», l'armée israélienne prétendant également que ses bases étaient «pleinement opérationnelles». Ce rapport a été publié après que la République islamique a lancé des centaines de missiles vers les bases israéliennes dans tous les territoires occupés dans le cadre de l'opération Vraie Promesse II, mardi 1er octobre, en réponse au martyre du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh, du chef du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah et du commandant du CGRI Abbas Nilforoushan. Selon le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), 90% des missiles ont atteint les cibles visées, échappant aux systèmes de missiles du régime, dont on parle tant. Le chef d'état-major général des forces armées iraniennes, le général de division Mohammad Baqeri, a commenté l'opération après sa mise en œuvre, affirmant qu'elle avait également ciblé la base de Hatzerim du régime, qui a été utilisée pour l'assassinat du secrétaire général du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah. «L'opération a également visé les radars stratégiques du régime, les centres abritant ses chars et ses véhicules de transport de troupes, ainsi que le centre abritant les forces qui participent aux massacres contre les Palestiniens dans la bande de Gaza», a-t-il ajouté.n