Le ministre d'Etat, ministre de l'Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Mohamed Arkab a rassuré, mardi passé, les propriétaires, expropriés de leur terre au bénéfice du gisement de plomb et zinc d'Amizour-Tala Hamza, en maturation depuis 2020, de bénéficier d'une indemnisation satisfaisante, juste et équitable. «Nous sommes totalement tranquille et nous n'avons aucun souci à revoir le niveau des indemnisations», a-t-il clamé devant les représentants de la société civile, rencontrés, en fin d'après-midi à Tala-Hamza, à 15 km au Sud-Ouest de Béjaïa, conviés expressément pour soumettre leurs doléances et réaffirmer leur totale adhésion quant à la concrétisation du projet. «Lors du dernier Conseil du Gouvernement, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, m'a instruit de telle sorte à ce que le projet ne rentre en fonction qu'une fois les indemnisations aient satisfait le dernier des expropriés», a-t-il assuré. Il a souligné que le projet, «au- delà de ses potentialités, est de nature à aider à mettre en place un pôle économique, dédiés aux industries de transformation, utilisant à la base le zinc et le plomb», appelant la population locale à le soutenir, car «le gisement est porteur de grandes promesses». Dans ce sillage, il a rappelé les propos de la directrice de la ''Western medietranean zinc'', une joint-venture algéro-australienne, titulaire du permis d'exploitation, qui a expliqué longuement les qualités de ce gisement, qui figure parmi les 12 plus grands gisements au monde. Le gisement a une réserve exploitable de 24 millions de tonnes annuellement et avec l'épuisement de plusieurs filons dans divers endroits de la planète, celui d'Amizour est en état de devenir un gisement pivot, d'autant qu'il va recourir dans son exploitation à une technologie innovatrice, et des techniques pointues non polluantes, a-t-il dit. Le gisement est attendu pour commencer à entrer en production dès 2026, coïncidant avec la fin des expropriation-indemnisations et l'installation d'une usine de traitement des deux minerais. Durant sa visite à Béjaïa, le ministre a supervisé le chantier qui accueille les travaux de réalisation de la station de dessalement de l'eau de mer, implantée à Tighremt dans la commune balnéaire de Toudja. La station est modulée pour produire 300.000 mètres cubes d'eau potable quotidiennement et conçue pour alimenter en appoint plusieurs wilayas limitrophes à Béjaïa, notamment Sétif, Bordj Bou-Arréridj, et Bouira.