Des participants à une manifestation pour la sortie de la France de l'Union européenne, organisée à l'appel du parti Les Patriotes, ont déchiré un drapeau européen. Le rassemblement s'est tenu rue Saint-Dominique, dans le centre de Paris, rapporte un correspondant de TASS. «2025 doit être l'année des libertés, l'année de la démocratie réelle, l'année de la souveraineté, l'année de la paix, l'année de la vérité et de la justice et donc l'année de la France libre, une grande, une très grande année française. Ce qui signifie [...] qu'elle doit être l'année du Frexit et de la sortie de l'Otan, car il n'y a pas d'avenir en cage, il n'y a pas d'avenir sous chaîne, il n'y a pas d'avenir en étant en prison», a déclaré Florian Philippot, le leader des Patriotes. Selon lui, l'appartenance à l'UE est néfaste pour tous les pays qui en font partie. L'homme politique a cité l'exemple de la Roumanie, où la Cour constitutionnelle a invalidé le 6 décembre les résultats du premier tour de l'élection présidentielle, après laquelle le candidat indépendant Calin Georgescu était en tête. M. Filippo a admis que la décision de la Cour pourrait avoir été prise «évidemment sous la pression de l'union européenne et de l'Otan». «Maintenant l'Union européenne annule les processus électoraux quand ils lui déplaisent, sous prétexte, parce qu'il faut toujours un prétexte, mais ils ont toujours le même prétexte, ils ne sont pas très originaux, sous prétexte d'ingérence russe». Dans le même temps, «on ne nous parle jamais par exemple de l'ingérence américaine, on ne nous parle pas de monsieur Obama qui venait faire campagne à Londres contre le Brexit, ça ne gênait personne», a souligné M. Philippot. Il a enfin ajouté que «L'Allemagne est déjà dans le viseur [de la Commission européenne] pour ses législatives le 23 février prochain». La manifestation s'est déroulée non loin de l'ambassade de Roumanie à Paris.