Le projet de loi régissant les activités minières, approuvé dimanche en Conseil des ministres, présidé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, après une large consultation, et en tenant compte d'une série de consignes et d'orientations formulées lors des précédentes réunions, répond à la volonté de l'Etat de diversifier l'économie nationale, en exploitant le potentiel minier dont dispose le pays à travers notamment des projets structurants, à l'exemple de la mine de Gara Djebilet, du gisement de phosphate de Bled El Hadba (Tébessa) et du gisement de zinc-plomb de Tala Hamza (Béjaïa). Ce projet de loi régissant les activités minières adopté après avoir été enrichi et complété, constitue un texte capital pour dynamiser le secteur minier algérien en garantissant la transparence et un climat favorable aux investisseurs, dans le strict respect des normes écologiques. Il s'inscrit dans une stratégie globale de modernisation du secteur des mines, en misant sur trois axes majeurs, à savoir l'attractivité pour les investisseurs, le respect des normes écologiques et la préservation des ressources pour les générations futures. Présidant un Conseil des ministres, dimanche, Abdelmadjid Tebboune a réaffirmé que l'activité minière revêtait une importance particulière pour l'Etat et exige la garantie de moyens modernes pour le développement et le contrôle de cette activité vitale. Ordonnant, à l'occasion, d'introduire les nouvelles technologies et les solutions scientifiques, d'écarter tout ce qui est bureaucratique dans les opérations de recherche et d'exploitation, au regard des potentialités dont dispose le pays dans le domaine des mines, comme c'est le cas concernant l'activité du marbre. Mais aussi l'élaboration d'une approche globale sur les méthodes les plus efficaces pour investir davantage dans ce secteur, à travers l'élaboration de nouvelles études plus approfondies et à même de garantir l'avenir des générations futures, outre l'exclusion de l'exploitation de certaines terres rares, des investissements étant un bien destiné aux générations futures. Ce projet de loi modifiant la loi minière de 2014, un texte capital pour le développement de ce secteur, pour reprendre le ministre d'Etat, ministre de l'Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Mohamed Arkab, a subi, une révision globale et approfondie pour davantage d'attractivité et d'ouverture aux investissements, permettant de l'adapter aux évolutions que connaît le secteur minier et d'accroître son attractivité pour les investisseurs, tout en préservant les intérêts nationaux. Il tend à créer un environnement juridique approprié et encourageant pour favoriser le développement de l'industrie minière, et contribuer à la création d'emplois au niveau local. Il vise également à promouvoir le transfert technologique en encourageant les entreprises minières à partager leur expertise avec des partenaires locaux, renforçant ainsi les compétences technologiques nationales et réduisant sa dépendance à l'égard des compétences étrangères.