Il semble qu'au moment où les services de la Gendarmerie et de la Sûreté de la wilaya de Médéa luttent contre le crime organisé sous toutes ses formes, notamment la drogue, un autre phénomène prend de l'ampleur au su et au vu de tout le monde. Il s'agit du squat des trottoirs par des chauffards des véhicules poids lourds devenu une réalité quotidienne, voire une gangrène urbaine qui sape même les fondements de la sécurité et du civisme. Hélas, ce mal est observé partout dans la ville de Berrouaghia, plus particulièrement au quartier du 1er novembre ou réside plus de 18.000 habitants, le stationnement anarchique est devenu un véritable casse-tête pour les piétons qui empruntent les trottoirs et qui se voient contraints de se déplacer sur la chaussée au risque de se faire heurter par des véhicules. Le stationnement anarchique crée d'énormes désagréments aux citoyens et aux automobilistes, lesquels éprouvent mille et une difficultés à pouvoir se frayer un passage. Quant aux piétons, notamment les enfants, ils ont du mal à emprunter les trottoirs, avec bien entendu tous les dangers qu'ils encourent. Une situation difficile à expliquer et qui a été dénoncée des centaines de fois par toutes les franges de la société, malgré la lutte acharnée des éléments de ses deux corps constitués, certains ont l'oreille lourde et agissent à leur guise, ce qui dénote en flagrant la non exécution de la loi n° 01-14 du 19 août 2001 relative à l'organisation, la sécurité et la police de la sécurité routière et le Décret n°04/381 du 28 novembre 2004 fixant les règles de la sécurité routière. Le seul moyen d'éviter cette anarchie, c'est de dresser des balises de passage pour piétons à implanter en bordure des trottoirs ou carrément interdire l'accès des véhicules aux ruelles à très forte fréquentation.