Les protestations dans de nombreux Etats américains contre l'élection de Donald Trump ne s'estompent pas. Le républicain accuse des médias d'inciter aux contestations. Le journaliste Pete Hegseth impute la situation à un milliardaire. Les actions de protestation contre l'élection de Donald Trump à Washington continuent sur tout le territoire des USA, de San Francisco à New York. Le président élu a accusé ces «manifestants professionnels» d'être incités à protester par les médias. Le journaliste Pete Hegseth, invité de l'émission du dimanche de Fox & Friends sur la chaîne de télévision Fox News, a précisé que les protestations contre le président élu Donald Trump étaient dues milliardaire George Soros. Pete Hegseth, cité par le Daily Beast, estime que le milliardaire et des groupes politiques comme moveon.org veulent créer en Amérique une «anarchie perpétuelle». «Ce sont des antisémites», a-t-il précisé. Il a cependant omis de mentionner que George Soros était lui-même juif. «Ce ne sont pas des libéraux pro-américains frustrés par le conservatisme. Ce sont des anti-Américains qui veulent semer le chaos dans notre pays», a souligné le journaliste. Le président élu n'a pas tardé à réagir. «(Nous) venons d'avoir une élection présidentielle couronnée de succès et transparente. Et maintenant, des manifestants professionnels, incités par les médias, manifestent. Très injuste !», a-t-il écrit sur Twitter. L'élection du républicain a «choqué» la démocrate Hillary Clinton et ses partisans. Des pays européens expriment leurs craintes de la modification de la politique américaine avec ce continent. Le républicain triomphant de l'élection présidentielle du 8 novembre 2016 est accusé par les partisans d'Hillary Clinton d'être un «pro russe». Ils en veulent comme «preuve» la lettre adressée par le président russe Poutine au futur président américain. La présidence russe a mi fin à la «polémique» en publiant la lettre. Un responsable du Kremlin, Dmitri Peskov, a raconté aux journalistes sur quoi portait la lettre que le dirigeant russe Vladimir Poutine a envoyée à Donald Trump, le président américain élu. «C'était un message de félicitations dans lequel le président Poutine a félicité M. Trump pour sa victoire aux élections et nous avons déjà donné brièvement le contenu de ce message», d'après le Kremlin. Plus tôt, dans une interview au quotidien américain Wall Street Journal, Donald Trump avait raconté qu'il avait reçu une lettre «merveilleuse» de Vladimir Poutine et a ajouté que «dans un proche avenir, ils auront une conversation.» Interrogé pour savoir si la partie russe allait inviter M. Trump à Moscou, M. Peskov a répondu que le républicain n'occupait pas encore le poste de président. «Il y a encore le président actuel aux USA, avec lequel il faut toujours travailler», a fait savoir le Kremlin. Il a aussi ajouté qu'il ne savait rien à propos des rencontres prévues entre M. Trump et des responsables du Kremlin. Le républicain a exprimé son admiration pour le président russe et refusé la guerre froide opposant Moscou et Washington. Il a également rejeté l'exigence du départ d'El Assad, précisant la priorité de combattre Daech. La politique du républicain ne plait pas à tout le monde, notamment les partisans de la continuité de la guerre pour la défaite du gouvernement de Damas qui accuse des pays du Golfe de soutenir des extrémistes. Nombre de ces pays ont soutenu la candidature d'Hillary Clinton.