Le Journal officiel a publié un avis concernant la résiliation de l'accord entre l'Algérie et la France relatif à l'exemption réciproque de visa de court séjour pour les titulaires de passeports diplomatiques ou de service. Le dernier numéro du Journal officiel incluait un avis du ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines concernant la résiliation de l'accord entre les Gouvernements algérien et français. Concernant l'exemption mutuelle de visa de court séjour pour les titulaires de passeports diplomatiques ou de service, signée à Alger le 16 décembre 2013, le communiqué précisait que, le 7 août 2025, le ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines avait notifié par écrit à l'ambassade de la République française à Alger la décision du Gouvernement algérien de mettre fin à l'accord entre le Gouvernement de la République algérienne démocratique et populaire et le Gouvernement de la République française relatif à l'exemption mutuelle de visa de court séjour pour les titulaires de passeports diplomatiques ou de service, signé à Alger le 16 décembre 2013. Le communiqué précisait également que, compte tenu de la suspension de cet accord par la partie française, le Gouvernement algérien avait également notifié au Gouvernement français, le 7 août 2025, sa décision de soumettre immédiatement les ressortissants français titulaires de passeports diplomatiques ou de service à l'obligation de visa. Ainsi, l'accord facilitant la circulation des titulaires de passeports diplomatiques ou de service entre les deux pays n'est plus en vigueur suite à cette notification officielle. Pour rappel, le 8 août, l'Algérie avait accusé la France de s'exonérer «de ses responsabilités» dans la crise bilatérale et annoncé, dans un communiqué de sa diplomatie, la dénonciation de l'accord sur l'exemption des visas au profit des titulaires de passeports diplomatiques et de service dont Paris a annoncé la suspension la veille. Le ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines avait expliqué que la lettre, où le Président français Emmanuel Macron fait cette annonce, «exonère la France de l'intégralité de ses responsabilités et fait porter tous les torts à la partie algérienne, ajoutant que rien n'est plus loin de la vérité et de la réalité». Concernant l'accord d'exemption de visas, l'Algérie a indiqué que «c'est la France, elle seule, qui a été à l'origine d'une telle demande. En fait, c'est la France qui a déclenché la dénonciation pure et simple de cet accord en décidant sa suspension».