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Les chevaux hennissent un SOS ? Rachid Ben A?ssa
Apr?s les inondations du 28/08/08 de Djelfa
Publié dans La Nouvelle République le 13 - 09 - 2008

L'hippodrome Sidi Naïl de Djelfa est depuis les inondations du 28/08/08/ impraticable, il n'y a plus de courses hippiques, les travailleurs sont abandonnés à leur sort, les propriétaires dans la tourmente, les jockeys prennent du poids, les entraineurs et les lads sont impuissants devant le dépérissement des chevaux qui n'ont presque plus rien à manger, presque contraints de jeuner, oserions-nous dire.
L'hippodrome a subi les pires agressions morales et matérielles durant toute sa vie sans mettre le genou à terre ; mais les dégâts enregistrés lors des inondations sont incommensurables. Situé en contre-bas de Belghezzal et Boutrifis deux quartiers très importants construits sur les flancs de montagnes d'une part et de l'autre côté sur la berge ouest de l'oued Mellah. Si, par ailleurs, toute l'eau tombée a pu être évacuée par le système gravitaire vers l'oued, l'hippodrome, quant à lui, a été envahi par des centaines de milliers de mètres cubes d'eau, charriant et déposant toutes les boues et autres détritus sur la piste. Les enclos ont été eux aussi envahis, les chevaux, emprisonnés dans leurs abris, ont vécu le calvaire. Ils se mettent à hennir, c'est leur seule expression comme un bébé qui a mal et qui pleure pour alerter sa maman qui accourt à son secours, ce n'est pas le cas des chevaux et surtout celui de Afifa la jument poulinière qui, pour son malheur, était pleine et presque à terme. Elle tombe malade et succombe quelques heures après suite à sa maladie, le poulain futur champion l'accompagne sans voir le jour. Ce pur-sang arabe ne connaîtra pas les pistes. Est-il mort par l'absurdité et l'abandon du centre hippique de sidi Naïl ?
Effectivement, le centre hippique Sidi Naïl de Djelfa n'a jamais connu ou ressenti un intérêt de la part de sa direction générale qui ne fait, selon les principaux acteurs que sont les propriétaires éleveurs, qu'engranger les plus importantes recettes induites par les courses du cheval barbe arabe. Pour rappel, depuis la création du champ de course hippique Sidi Naïl de Djelfa, la société n'a pas engagé un dinar dans son entretien. Depuis plusieurs mois, la sonelgaz a coupé l'électricité pour non payement, il n'y a pas d'eau courante bien que sous le champ de course existe une importante nappe à faible distance qu'une simple petite enveloppe financière (moins de 200 mille dinars) aurait permis de résoudre le problème définitivement. Les propriétaires et éleveurs sont outrés et ne se retiennent plus pour dénoncer le malaise qu'ils vivent et ne vont pas avec le dos de la cuillère «les courses du cheval barbe arabe sont imprévisibles, les paris sont des coups de chance que les bookmakers ne peuvent orienter. A titre comparatif, les courses de Djelfa font des recettes à la société des courses hippiques et paris mutuels de l'ordre de près du demi-milliard par semaine ce qu'aucun autre champs ne peut faire ou encore tous les champs réunis ne peuvent engranger, sans qu'il n'y ait de retour. Ils finiront par dire qu'à Djelfa on est exploités pour produire et que les fruits sont cueillis ailleurs». Aujourd'hui, le cri de détresse est lancé au ministre de l'Agriculture sachant pertinemment que c'est lui qui a milité pour la sauvegarde de la race du cheval barbe et que seules les compétitions sportives et courses y contribuent à son développement et à sa pérennité.


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