Durant cette période épouvante et pénible que représente le mois de Ramadhan où la chaleur sévit, les tracas journaliers des citoyens de certains quartiers ne sont pas prêts de s'estomper. Déjà durant la semaine, les coupures d'électricité se multiplient avec acuité et nous n'avons point oublié de le signaler dans nos éditions précédentes. Voilà qu'aujourd'hui, l'eau source de vie et de déshydratation ne coule plus dans les robinets depuis trois jours. Même pour ceux qui ont prévu des réservoirs, ils se retrouvent à sec. Imaginez un tant soit pour le calvaire de ces citadins, après une dure et rude journée, enfin de retour à la maison, pas d'eau. Encore faudrait-il la trouver pour la chercher et comment ? Quant à ceux qui habitent les étages, leurs soucis risquent de s'éterniser. Pourtant, Adrar ne devrait nullement connaître ce phénomène puisqu'elle repose sur une importante nappe phréatique. Certes, beaucoup d'abonnés refusent de payer ou font semblant d'ignorer la facture. Les branchements illicites y sont pour quelque chose. En attendant, les concernés en pâtissent et ne sont pas encore sortis de l'auberge. Electricité, eau et puis quoi encore ? L'eau devrait couler à flot mais hélas les robinets imperturbables et impétueux et font fi de nos doléances et quand ils osent enfin la distribuer, cette eau, c'est avec parcimonie. Du coup, les bidons et autres ustensiles ressurgissent de nouveau dans le paysage dans cette région de notre grand Sahara.