La wilaya de Chlef de par sa superficie de 46 41 km2 et ses 120 km de littoral (1/10 de la côte algérienne) accuse un grand retard et un manque dans le domaine du tourisme, par rapport à d'autres wilayas telles Annaba, Mostaganem, Oran et Tipaza, avec un déficit flagrant et énorme en matière d'investissements. Chlef n'avance nullement et n'arrive pas à être au diapason des wilayas avoisinantes. En matière de production ou d'investissement industriel dans la région du grand Cheliff, elle connaît une faible et timide évolution malgré tout prometteuse par l'apport des investisseurs privés, selon l'information recueillie auprès de la direction de la PME de Chlef,, et ce, malgré des obstacles financiers auxquels sont confrontés les PME dans leur majorité. La wilaya de Chlef sur le plan touristique, et malgré les potentialités existantes d'accueil et la richesse avec ses 120 km de littoral avec six communes côtières, ne trouve aucune offre de service des investisseurs étrangers ou autres, déclinant ainsi l'offre pour un avenir meilleur aux estivants et vacanciers qui préfèrent passer leurs vacances sur le littoral de Ténès, plus sécurisé. Les zones touristiques qui doivent comprendre des résidences touristiques, des campings, des villages de vacances, des hôtels à 4 ou 5 étoiles accusent un grand retard en ces projets d'investissement, et on se demande comment Chlef occupe la 5e place au niveau de tout le territoire national par ses 10 zones (zone d'extention touristique). Par sa situation géographique, la wilaya de Chlef possède un réseau routier et ferroviaire étoffé entre Alger et Oran, d'énormes potentialités et opportunités pour investir dans plusieurs domaines autres que le tourisme. Mais voilà les investisseurs ne se bousculent pas au portillon, alors que des créneaux existent dans l'agro-alimentaire, les mines et carrières, les produits rouges en matière de construction, poterie et plâtre, production pharmaceutique et bien d'autres…