La troisième réunion du groupe des Sages de l'Union africaine ouvre ses travaux, aujourd'hui, au Sheraton, à Alger. Une rencontre qui se consacrera, et ce jusqu'à mercredi, aux crises et tensions liées aux processus électoraux des pays du continent africain. Le groupe des Sages de l'Union africaine présidé par l'ancien président algérien, Ahmed Ben Bella, a opté pour le thème en vue de dégager l'approche adéquate pour répondre à des situations post-électorales au vu des évènements qui ont secoué le Kenya et le Zimbabwe aux lendemain de la tenue d'élections dans ces deux Etats africains. Par ailleurs, les travaux de la rencontre d'Alger viennent «en réponse aux décisions pertinentes» du Conseil de paix et de sécurité de l'UA ainsi qu'à la conférence des chefs d'Etats et de gouvernement de l'Union africaine, précise le communiqué du département ministériel des affaires étrangères d'Algérie. L'atelier de réflexion autour du thème précité, qui sera dégagé à l'issue des travaux de la troisième réunion du groupe des Sages d'Alger, se réunira en décembre dans la capitale kenyane. Succédera à celle-ci une réunion du groupe des Sages en vue de l'examen des recommandations en prévision de la conférence de l'Union africaine prévue en janvier à Addis-Abeba. La promotion et la consolidation de la paix sur le continent africain en vue d'asseoir une sécurité durable est devenu le cheval de bataille du comité de la paix et de la sécurité de l'Union africaine, qui à travers ses multiples actions et démarches, a pu asseoir des mécanismes en réponse à ce souci. Il est à rappeler les multiples démarches aboutissant à la force hybride UA-ONU, la médiation dans la crise kényanne et la plus récente, à savoir le Zimbabwe avec la médiation de l'ex-président Sud-Africain Thabo M'Beki, pour ne citer que ces exemples. La Somalie qui revient en force dans l'actualité africaine et internationale sera portée sur l'agenda des travaux du groupe des Sages de l'Union africaine dont les efforts à consentir sont à la mesure du défi à relever pour trouver une solution à la situation critique qui prévaut en Somalie. Les travaux des Sages africains auront aussi à se pencher sur le différend entre le Soudan et la Cour pénale internationale sur la décision controversée du procureur de cette cour, relative au mandat d'arrêt à l'encontre du président soudanais en exercice, et dont l'UA a demandé la suspension de cette décision pour prémunir le Soudan de tout dérapage.