Algérie Télécom organise du 11 au 13 novembre prochain à Alger, en partenariat avec l'Association algérienne de la relation client (Aarc), le 1er salon algérien Relation client «Sarc 2008». Ce salon vise, entre autres, à promouvoir la destination Algérie en tant que pays hôte pour les centres d'appels offshores, qui offre toutes les conditions et garanties nécessaires à l'émergence de cette nouvelle activité créatrice d'emplois. Il vise également à promouvoir les métiers de gestion de la relation client et à promouvoir les compétences et le savoir-faire algérien en matière de gestion de service pour compte de tiers à travers les centres d'appels (inshore et offshore). Le Sarc 2008, selon Melle Médina Boulahchiche, présidente de l'Aarc et directrice de Sarc, regroupera, en présence d'un public de décideurs (décideurs publics, PDG, VIP, Managers…), les professionnels du centre d'appels algériens et étrangers, les éditeurs de solutions et les équipementiers. Cette première édition se veut être un rendez-vous annuel où se réunissent donneurs d'ordre, prestataires et sous-traitants de l'Offshore. Ce salon sera donc un cadre d'échange visant la concrétisation de partenariats commerciaux ou technologiques. Parallèlement au salon d'exposition, deux conférences thématiques traitant du centre d'appels et de l'environnement TIC seront animées par des intervenants nationaux et internationaux. La première dressera un état des lieux du marché des centres d'appels offshore dans le bassin méditerranéen et présentera les avantages et perspectives de la destination Algérie ainsi que les mesures entreprises pour doter cette destination de tous les facteurs clefs du succès. La seconde, organisée à l'occasion de la Journée mondiale des télécommunications, traitera de l'environnement des centres d'appels et de questions d'actualité qui révèlent la motivation et les voies d'engagements entreprises par l'Algérie pour la réduction de la fracture numérique et la constitution d'une société de l'information propice à l'accueil d'un pôle d'activité offshore. «Le marché de la relation publique est en constante mutation puisqu'il est au carrefour de l'évolution des modes de consommation, des stratégies de marketing et des avancées technologiques», a souligné Moussa Benhamadi, P-DG d'Algérie Télécom. Ce dernier a ajouté qu'en lançant ses premiers centres d'appels à Alger, Oran et Constantine, il y a quelques années déjà, le groupe Algérie Télécom avait conscience de la nécessité de sortir des sentiers battus et de dégager des voies et moyens susceptibles de proposer de nouveaux débouchés aux jeunes diplômés de l'université algérienne. Le centre d'appels, selon M. Benhamadi, est une entité au sein d'une entreprise composée d'un dispositif humain utilisant des moyens de télécommunications. Sa vocation est de gérer à distance la relation à entretenir entre l'entreprise et ses clients. A travers ces centres d'appels, Algérie Télécom vise à valoriser ses ressources humaines et technologiques en matière de développement durable et d'innovations technologiques au profit de la jeunesse et de l'économie algérienne par la mise en œuvre de programmes tel que le projet national de promotion des centres d'appels. Ce projet, explique le P-DG d'Algérie Télécom, vise dans une première phase à mettre à la disposition des administrations, des collectivités locales et du secteur économique public et privé des moyens modernes et efficaces de communications avec les administrés, usagers et clients de manière à contribuer à l'amélioration du service public. Par ailleurs, et questionné sur les réelles créances d'Algérie Télécom, le premier responsable de ce groupe a fait savoir qu'elles sont estimées à 70 milliards de dinars. «Ces créances pèsent lourdes sur notre trésorerie», a-t-il dit. Les organismes publics à eux seuls détiennent une importante partie de cette somme colossale. Pour ce qui est la défilialisation de Djaweb, M. Benhamadi a indiqué que cette démarche vise à limiter les dépenses du groupe. «Une fois défilialisée, Djaweb deviendra une société d'offre de services», a-t-il ajouté. Interrogé sur la privatisation d'Algérie Télécom, son P-DG a indiqué qu'elle relève du gouvernement.