La commune de Afir vit une situation désastreuse du point de vue de l'hygiène et de l'eau potable. Depuis plus d'un mois, les habitants de cette agglomération rurale, entourée de plusieurs localités dont celle de Tala Ayache, qui vivent sans eau potable, dénoncent l'enclavement alors que quelques routes permettraient de couper l'isolement. Ils protestent également contre le manque d'infrastructures sportives, d'éclairage public et se plaignent de la défectuosité voire de l'absence d'assainissement. Le sit-in observé ces derniers jours devant le siège de l'APC qui demeure fermée exprime le ras-le-bol des citoyens quant aux promesses non tenues par les responsables locaux. Ces derniers mettent en avant que depuis le début du mois de septembre des réunions ont été tenues mais en vain. A vrai dire, il faut remonter des années en arrière pour comprendre cette situation dans laquelle se débattent les habitants. En fait, c'est l'échec d'un projet d'alimentation en eau potable à partir de la chaîne de distribution de Timezrit. Mais au-delà de ce problème, c'est toute la question du développement des régions éloignées du chef lieu qui se posent, notamment celles qui se trouvent à l'extrême-est de la wilaya (Baghlia, Sidi Daoud et Taourga inclus) des questions quant à leur devenir. Les pouvoirs publics devraient penser un plan de développement urgent pour éviter les revendications cycliques qui confrontent les populations aux élus locaux souvent incapables d'apportet des réponses aux doléances des citoyens soit par défaut de moyens ou seulement pour incompétence.