Dès l'annonce du nouveau statut d'université auquel vient d'accéder le vieux centre universitaire Ziane Achour de Djelfa, lors du journal télévisé de 20h, les cortèges se sont formés et ont commencé à sillonner la ville bruyamment avec klaxons et sirènes. En effet, l'ex-centre universitaire, qui est devient université, remplissait les conditions et critères requis – ayant un objectif de 17 000 étudiants répartis sur les 25 filières, et encadrés par 400 enseignants permanents et 150 vacataires. Ce vœu vient d'être exaucé par le président de la république, Abdelaziz Bouteflika, lors de l'ouverture de l'année universitaire à Tlemcen. Cette annonce a été attendue à Constantine mais vainement. Ni les citoyens, ni les enseignants et ni les étudiants n'ont perdu espoir. D'ailleurs, ils ont redoublé d'efforts et ont continué à travailler, à tel point que l'institut de droit est classé parmi les meilleurs d'Algérie. Le directeur du centre universitaire, actuellement recteur de l'université de Djelfa, le Pr Choukri Ali à qui revient le grand mérite d'avoir tenu le coup et semé l'espoir et les graines du savoir. Actuellement, toutes les filles licenciées peuvent aspirer à des études en magister à l'inverse des garçons qui n'avaient aucune difficulté à se déplacer. Les étudiants de Djelfa peuvent aller plus loin et graver les marches du savoir et de la science, en grande partie grâce au Pr. Choukri.