Un autre enfant de 6 ans est décédé, dans la nuit du samedi à dimanche vers 22 heures, suite à l'intoxication alimentaire due à l'ingestion de champignons sauvages à Rabta et Ouled Dahmane (Bordj Bou-Arreridj). 37 personnes au total avaient consommé un champignon vénéneux (une espèce d'amanite très toxique) dans la commune de Rabta, à une quinzaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya et à Ouled Dahmane à 30 km de Bordj Bou-Arrerdij. Selon une source médicale, il s'agirait du «syndrome phalloïdien». Il représente plus de 90 % des cas d'intoxication mortelle. Il est dû à plusieurs poisons : les amatoxines et les phallotoxines, principalement. L'arrivée des signes de l'intoxication est généralement tardive. Ils surviennent au moment où tout le plat est digéré : le lavage gastrique ou les vomissements provoqués sont inutiles. La première phase débute au bout de quelques heures par des vomissements et une diarrhée. La seconde phase se caractérise par une atteinte hépatique grave. Elle peut entraîner la mort à moins qu'une transplantation de foie ne soit pratiquée. Les traitements disponibles se révèlent d'une efficacité relative compte-tenu du délai de leur mise en place. Il s'agit du charbon activé qui favorise l'élimination des toxines, de la pénicilline, de la N-acétylcystéine et de la silibinine. Les champignons incriminés sont entre autres : l'amanite phalloïde, l'amanite printanière, l'amanite vireuse, la lepiota helveola, etc...