,Chaque 12 du mois de mars, la wilaya de Blida est au rendez-vous avec la journée mondiale du rein. Pour cette année, la célébration a été marquée par l'organisation d'une journée d'étude à l'hôtel militaire de la 1°RM par l'association des hémodialysés «Sidi El Kebir» de Blida sous le thème « Pour le développement de la greffe rénale à partir du donneur cadavérique «où plusieurs spécialistes ont tenu à être présents par des communications et des interventions traitant le sujet. Pour le Pr T.Rayane, président du comité national de néphrologie, l'Etat a fourni beaucoup d'efforts à encourager pour la prise en charge du malade. «Plus de 13.000 algériens souffrent d'insuffisance rénale. Ce chiffre augmente chaque année de 4.000 sujets. Certains ne peuvent combattre la maladie et décèdent mais ceux qui sont encore en vie souffrent quotidiennement et doivent suivre des séances d'hémodialyse trois fois par semaine pour quatre heures chacune. «communique t-il avant de poursuivre que même si la législation actuelle autorise le don d'organes des parents proches, ceci demeure insuffisant par rapport à la demande. «Il faut essayer de trouver d'autres alternatives pour élargir le champ des donneurs et ceci ne peut être possible que sur un corps cadavérique». L'avis de la religion reste très important quant à cette question d'où la présence de plusieurs hommes de culte tel Cheikh Abou Abdessalam, M.Benbrika, S.Chibane et le DR K.Bouzidi, président du conseil scientifique islamique de l'université d'Alger et membre du Medjmaa El Fikh de Djeddah qui souligne encore une fois que « l'islam fait passer la vie d'un être humain qui est très importante». Il confirme lors de son intervention qui avait pour thème « La Chari ‘a et le don d'organes à partir du cadavre « que notre religion exige aussi avant toute greffe sur cadavre, le consentement de ce dernier et celui de sa famille. Pour le Pr EM.Si-Ahmed, chef de service chirurgie et greffe rénale au CHU Frantz Fanon de Blida, 40 greffes ont été faites sur des vivants et ceci «est insuffisant par rapport au nombre croissant des malades», dira- t-il en insistant sur la nécessité de faire absolument amender la loi limitant le don d'organes aux seuls membres de la famille de 1er degré.