Quelque 9 000 personnes sont atteintes d'insuffisance rénale en Algérie, a révélé à Liberté le président de l'Association des hémodialysés Sidi El-Kébir de la wilaya de Blida, Noureddine Aïad, au cours d'une journée d'information et de sensibilisation portant sur le don d'organes et la transplantation rénale. Cette manifestation scientifique, organisée par l'Association Sidi El-Kébir, a regroupé plus de deux cents personnes dont des autorités civiles et militaires ainsi que les responsables des laboratoires Abdi Ibrahim qui assurent la promotion de Venoffer. Le don d'organes, la prise en charge de la mort cérébrale en vue du prélèvement d'organes, l'organisation de la greffe rénale à partir du donneur cadavérique et la chari'a ont été les principaux point débattus au cours de cette journée. Actuellement, la prise en charge des hémodialysés se limite à l'épuration du sang uniquement durant douze heures par semaine. Une prise en charge décriée par les membres de cette association qui souhaiterait l'élaboration d'une législation appropriée à cette maladie. Le porte-parole de la Fédération nationale des insuffisants rénaux (Fnir), Mohamed Boukhors, a précisé pour sa part que les enfants insuffisants rénaux doivent bénéficier de la prescription de l'hormone de croissance, ce qui n'est pas le cas actuellement. Nous venons d'apprendre que le fer injectable du laboratoire Ibrahim Abdi est disponible sur le marché. Ce médicament permettra une meilleure prise en charge du malade, et ce, selon les dernières recommandations européennes on déplore le fait que l'insuffisance rénale n'est pas suivie après sa séance de dialyse. L'Association des hémodialysés Sidi El- Kébir de la wilaya de Blida, qui a été créée en 1998, compte en son sein 500 adhérents bénévoles qui œuvrent pour une meilleure prise en charge des patients atteints d'insuffisance rénale ou ayant subi une greffe rénale. R. B.