Dix-sept dirigeants arabes se sont réunis dans la capitale qatarie Doha, le lundi 30 mars 2009. A la même date, Ismaël Haniyeh leur a adressé un message, histoire de leur rappeler les souffrances endurées par les Palestiniens dans la bande de Ghaza qui est devenue une prison à ciel ouvert. Le but étant de les exhorter, encore une fois, à se réveiller face aux crimes sionistes qui, désormais, font partie de l'air respiré quotidiennement par les Palestiniens. Mais il n'est pas le seul à avoir sollicité le sommet de Doha. Car l'association islamique-chrétienne pour le soutien de la mosquée sainte d'Al-Aqsa et les lieux saints a appelé également ce sommet à prendre de fortes positions et décisions urgentes pour faire face aux plans sionistes qui visent à judaïser la ville occupée d'Al-Qods. Dans son message, cette association a souligné le fait que le régime sioniste travaille d'arrache-pied pour vider la ville occupée d'Al-Qods de ses habitants musulmans et chrétiens. Cette ville, où l'isolement la société palestinienne se traduit déjà par la construction du mur d'apartheid et le contrôle total des entrées de la ville pour interdire l'entrée des Palestiniens, vit sous un autre type d'embargo à l'image de Ghaza. Sinon, comment expliquer cette politique de vol des terres palestiniennes. Les plans sionistes ciblent déjà depuis longtemps (à partir du premier jour d'occupation) l'existence arabe dans cette ville, où les hordes sionistes retirent les identités, interdisent les constructions, démolissent les maisons, vident les quartiers de leurs habitants arabes et confisquent leurs terres. De son côté, la campagne palestinienne internationale contre le blocus sioniste a appelé le sommet arabe à prendre de fortes décisions pour finir avec le sévère blocus sioniste imposé contre la bande de Ghaza. Bon, maintenant que tout le monde a parlé, quelle serait la réponse de ce sommet arabe ? Une simple motion de soutien au peuple palestinien? Une condamnation ferme des crimes sionistes? Un appel à la CPI pour poursuivre les dirigeants sionistes pour crimes de guerre (au lieu de s'attaquer au président Soudanais), ou enfin une «millième» motion appelant les deux parties en conflit à trouver un compromis, si ce n'est pas une forte pression sur le Hamas afin qu'il accepte des conditions inférieures à celles des accords de la Mecque et de l'Entente nationale, déjà minimaux. On attend !