Actuellement, on ne peut plus combattre la vie avec deux mains. Alors comment faire pour survivre quand on est amputé de la main ? Suite à un accident de travail dans un chantier d'une entreprise privée, le nommé Khater Djamel, âgé de 36 ans, marié, avec un enfant, est aujourd'hui un handicapé moteur du bras droit. L'accident de travail est survenu lors des travaux de maçonnerie pour des constructions de logement. Le 16 février de l'année en cours, K. D. travaillait en qualité de couvreur chez un entrepreneur. Il a chuté du deuxième étage en plein travail. Après sa chute, il fut transféré et admis à l'hôpital dans un état de coma profond. Djamel subissait des soins médicaux et chirurgicaux sans conscience en état comateux dû au traumatisme crânien grave et traumatisme de l'avant-bras sans aucune autre lésion décelable suite à sa chute. Selon un membre de sa famille, durant l'hospitalisation d'une durée de trois jours, la main de Djamel était infectée. Le rapport médical du service d'orthopédie et de traumatologie écrit que «l'examen du patient comateux sans signes de détresse circulatoire et respiratoire. A l'examen TDM du crâne, minime hématome capsulaire interne gauche. L'examen radio clinique de l'avant-bras droit objective une fracture de l'extrémité inférieur du radius ouverte de type 1 + œdème de l'avant-bras». Aux urgences, le patient a bénéficié d'un monitorage de surveillance avec oxygénothérapie et traitement approprié. Une suture de la face antérieure, du poignet (4 points de suture) et confection d'une attelle plâtrée ( BABP). Le patient sous surveillance, l'évolution a été marquée au quatrième jour par la constatation d'une cyanose avec perte de pouls jusqu'au coude et des crépitations jusqu'au un tiers moyen du bras d'où la nécessité d'une amputation en urgence de son bras en évitant l'aggravation d'une gangrène mettant le pronostic vital en jeu. Il est à signaler qu'aucun membre de sa famille n'a signé de document pour l'autorisation de l'amputation du bras droit de Djamel et l'ordre a été donné. Par ailleurs, D. K .demande fortement une enquête approfondie et que justice soit faite le plus rapidement possible. Il lance un appel à toutes les institutions concernées pour le secourir et lui permettre d'avoir une prothèse électrique.