Présentement, les chantiers des deux projets connaissent un état d'avancement de l'ordre de 60 %. Le déclenchement de ce type de structure entre, selon le ministre de la Pêche et de la Production halieutique, Smaïl Mimoun, qui était en visite d'inspection et de travail dans la wilaya de Tipasa, entre dans le cadre de la tactique de développement de la filière de l'aquaculture qui aspire à terme à la consolidation de la production halieutique dans notre pays. Laquelle production a été éprouvée à juste titre par un responsable du Centre national de recherche et de développement de la pêche et de l'aquaculture (CNRDPA) de Bou-Ismail de stock limité. Concernant le volet de développement de l'aquaculture, le ministre de la pêche a dit que «notre littoral dispose de 75 sites propices à l'aquaculture, dont 6 à Tipasa. Concernant l'élevage marin, on en recense 56 sites, dont 2 dans cette wilaya. Pour revenir à propos du centre conchylicole de Bou-Ismaïl qui sera réceptionné normalement au mois de juin prochain, il occupe une assiette de terrain de 2 000 m2, dont 1 136 m2 d'utile. Pour sa réalisation, les pouvoirs publics lui ont consacré une enveloppe budgétaire de huit milliards de centimes. Ce concept, qui est directement liée au CNRDPA, servira, en plus de l'aspect intrinsèque à la production de moules, comme structure de démonstration, de formation et de recherche. Outre ces conjonctures, ce centre permettra la réalisation de projets de recherche dans le domaine de la conchyliculture ainsi que l'utilisation de nouvelles techniques d'élevage en mer. Pour ce qui est de la deuxième structure implantée à Bou-Ismaïl, à savoir la ferme d'élevage de poissons marins, pareillement mise sous la gestion du CNRDPA, elle a bénéficié d'un financement de réalisation mixte entre l'Algérie et l'Espagne. Ainsi, la partie algérienne qui a pris en charge tout ce qui a trait à la réalisation des gros œuvres, béton armé, étanchéité et maçonnerie ainsi que l'acquisition de quatre cages flottantes, a débloqué une enveloppe financière de 200 millions de dinars. L'Espagne, quant à elle, s'occupe, en plus de son équipement, dont le coût est évalué à un million d'euros, des volets études, formation et assistance technique, pour lesquels, elle a consacré un montant de 430 000 euros. A sa mise en fonction, la ferme produira annuellement 50 tonnes de poissons marins. Soit 25 tonnes de dorades et 25 tonnes de loups de mer. Quant à son écloserie, elle aura une capacité de production de l'ordre de un million d'alevins par an. Cependant, ce projet aura d'autres missions se rapportant, selon un communiqué du ministère de la Pêche, à la recherche appliquée, la formation et la vulgarisation dans les domaines de l'élevage en cages flottantes.