, Les forces gouvernementales du Yémen ont tué une vingtaine de rebelles chiites, dimanche, dans de nouveaux affrontements, au lendemain de l'annonce d'un accord de cessez-le-feu, rapporte la presse officielle. Les combats ont eu lieu dans les provinces de Maladidh et Saada, dans le nord du pays. Un chef rebelle, responsable de l'entraînement des activistes, fait partie des victimes, écrit, sur son site internet, le quotidien du ministère de la Défense, 26-Septembre. «Des informations font état de la mort du chef terroriste, Abou Malik, chargé d'entraîner les éléments terroristes, ainsi que de vingt autres, dans la province de Safia, à Saada», peut-on lire sur le site. Le quotidien officiel rapporte, en outre, que des insurgés, du même mouvement zaïdiste, ont ouvert le feu sur un camp de réfugiés, tuant un enfant et en blessant deux autres. Le chef des rebelles chiites qui ont pris les armes en 2004, Aboul-Malik al Houthi, a dit, samedi, accepter une proposition de trêve gouvernementale. Les autorités n'ont pas réagi à ses déclarations. La semaine dernière, les rebelles chiites avaient proposé une trêve à l'Arabie saoudite, voisine, et s'étaient retirés de leurs positions sur son territoire. L'instabilité croissante au Yémen, où le gouvernement a lancé une guerre ouverte contre Al Qaïda et doit, en outre, affronter une insurrection séparatiste dans le Sud, préoccupe les puissances occidentales et Ryad. ` Des discussions internationales se sont tenues à Londres, cette semaine, avec l'objectif d'empêcher les islamistes liés à Al Qaïda de s'implanter durablement, et en sécurité, au Yémen, pays par lequel est passé l'auteur de la tentative d'attentat sur un vol Amsterdam-Detroit du 25 décembre dernier.