A la traîne depuis les toutes premières journées, l'équipe des Sang et Or ferme, aujourd'hui, la marche du classement avec seulement 13 points récoltés en 22 journées du championnat. Fragile à l'extérieur et incapable de gagner à domicile, le NAHD n'a remporté, cette saison, que deux victoires, dont la dernière lors de la huitième journée face au WA Tlemcen, disputé le 1er octobre dernier. Depuis, le club collectionne les contre-performances avec un bilan décevant de deux succès, sept matches nuls et treize défaites. Le club possède également la plus mauvaise attaque avec seulement 13 buts inscrits et la troisième mauvaise défense du championnat avec 27 buts encaissés. Instabilité, désormais le maître mot des Nahdistes ! Réputé pour par sa grande stabilité au temps de l'ancien président Meziane Ighil avec seulement deux entraîneurs en quatre ans (deux saisons pour Rachid Cheradi et deux autres pour Mustapha Biskri), le club hussein-déen est devenu maître dans les changements de coach. Que ce soit au temps de l'ancien président Mourad Lahlou ou encore cette saison avec le premier responsable Ganfoud Manaâ, les Sang et Or n'ont jamais pu conserver le même staff technique. Ainsi, le club a débuté la saison avec Youcef Bouzidi. Au bout de cinq matches, celui-ci est remercié. Il est remplacé par Mustapha Biskri. Mais au bout de quelques matches, ce dernier avoue qu'il ne veut pas donner de faux espoirs aux supporters et déclare que le NAHD a un effectif très limité. Samir Boudjarane a pris, par la suite, la relève, mais les résultats ne se sont pas améliorés pour autant. Aujourd'hui, c'est un autre coach qui est aux commandes de l'équipe, à savoir Mohamed Mehoubi, mais le club ne gagne toujours pas. Ceux qui connaissent le club affirment que si l'équipe est aujourd'hui dans cette situation, c'est dû en partie à l'instabilité qui caractérise depuis quelques années l'effectif puisque chaque saison, les dirigeants du club laissent partir ses meilleurs éléments vers d'autres cieux. L'autre raison de la situation actuelle du club est que malgré le recrutement quantitatif effectué au début de la saison avec pas moins de 17 joueurs, personne parmi tous ces éléments n'a réussi à apporter le plus souhaité à l'équipe, qui se rapproche chaque journée un peu plus de la D2. Les joueurs et le staff croient encore au miracle Même si la majorité des supporters ne se fait guère d'illusion de voir leur équipe favorite se maintenir en D1, les joueurs nahdistes ainsi que l'entraîneur en chef, Mohamed Mihoubi croient encore au miracle. Mais pour cela, ils doivent absolument forcer le destin en remportant d'abord leur prochain match, prévu samedi prochain, face au leader du championnat national, le MC Alger au stade de Rouiba, et ce, pour le compte de la 23e journée de la D1. Le fait que le club accuse neuf points sur le premier non relégable, oblige les coéquipiers de Malik Asselah à faire un sans faute pour le restant du parcours tout en espérant que leurs adversaires directs pour le maintien ne réalisent d'aussi bons résultats qu'eux. Les joueurs se disent prêts à relever le défi qui les attend même s'ils savent que la tâche est périlleuse. Les dirigeants, eux, se préparent déjà à l'éventualité de jouer la saison prochaine en division Deux. Ainsi, le président du club, Ganfoud Manaâ a déclaré que ce n'est pas une honte que l'équipe évolue en seconde division, surtout que la composante de l'équipe est jeune et que celle-ci est en nette progression, à l'image de certaines qualités montrées lors du match des seizièmes de finale perdu face à l'ASO Chlef, au stade du 20-Août-1955 sur le score de 3 buts à 2. Un avis que ne partage pas forcément les fans des Sang et Or, surtout que pas moins de douze joueurs seront libres à la fin de cette saison et que ces derniers ont fait preuve de peu de respect envers les couleurs du clubs qui a enfanté les meilleurs joueurs de l'Algérie indépendante. Khaled M. A voir nAl jazeera sport : CSKA Moscou-FC Séville à 18h30