, La session de printemps de l'Assemblée populaire nationale (APN) qui s'est ouverte hier en séance plénière, présidée par Mohamed Bourayou, son vice-président, a fait de la luette contre la corruption, son cheval de bataille pour cette session. Dans le discours d'ouverture du président de l'APN, lu par M. Bourayou, Abdelaziz Ziari s'est engagé au nom de l'institution qu'il préside à multiplier les efforts en matière d'accompagnement des instances et organes en charge de lutter contre la corruption dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles à travers notamment la mise sur pied de commissions d'enquête parlementaires. M. Ziari a, également, fait part de la mission de contrôle qu'exerce l'Assemblée à travers les questions orales et écrites posées par les députés aux membres du gouvernement, et exprimant «les problèmes et préoccupations des citoyens dans divers domaines liés à leur vie quotidienne. Tout en saluant la création par le gouvernement de l'Observatoire national de lutte contre la corruption, qui vise à mettre fin à ce phénomène qui porte atteinte à l'économie nationale, le président de l'APN a rappelé que cet organe est chargé, en vertu des missions qui lui sont attribuées, de garantir la transparence des marchés publics et préserver les deniers de l'Etat de toutes formes de dilapidation et de détournements. Le discours de Ziari, lu par le vice-président de l'APN a, en outre, évoqué la détermination de l'Etat à poursuivre son programme de soutien à la politique de l'investissement public et la réalisation des infrastructures de base mais aussi au secteur productif privé. L'orateur a cité quelques projets de lois qui seront soumis aux députés pour adoption. Il s'agit du projet de loi portant adoption du plan national de réaménagement du territoire et aussi du projet de loi relatif à la mission de l'expert comptable. Dans son discours, Ziari n'a soufflé aucun mot sur le projet de loi incriminant le colonialisme français en Algérie.